De l’
Allemagne à la Nouvelle-Zélande et du Danemark à Taïwan, les femmes ont géré la crise du coronavirus avec aplomb. De nombreux pays ayant des dirigeants masculins – le Vietnam, la République tchèque, la Grèce, l’Australie – ont également obtenu de bons résultats. Mais rares sont ceux dont les dirigeants sont des femmes qui ont obtenu de mauvais résultats.
Les femmes dirigeantes ont géré la crise du coronavirus avec rapidité
Jacinda Ardern, 39 ans, première ministre de
vonjour.point 8 | fr/covid-19-la-nouvelle-zelande-reconfine-auckland-apres-102-jours-sans-nouveaux-cas/">Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande n’a enregistré que 18 décès ; la confiance du public dans le gouvernement d’Ardern est supérieure à 80%.point 123 | 1
La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a réagi tout aussi rapidement, en activant le centre de commandement central des épidémies du pays début janvier et en introduisant des restrictions de voyage et des mesures de quarantaine. Des mesures d’hygiène publique de masse ont été mises en place, notamment la désinfection des zones et des bâtiments publics.
Au total, Taïwan a adopté 124 mesures de contrôle et de confinement en quelques semaines, rendant ainsi inutile un confinement total.
La Norvège, avec 7 200 cas et 182 décès, a commencé cette semaine à assouplir ses restrictions en rouvrant les jardins d’enfants. La première ministre, Erna Solberg, a déclaré qu’elle avait tenu à « laisser les scientifiques prendre les grandes décisions médicales », ajoutant qu’elle pensait que le confinement précoce et le programme de tests approfondis de son pays avaient été la clé.
Les pays dirigés par des femmes ont agi avec fermeté
En Allemagne, Angela Merkel a été saluée pour ses interventions publiques directes mais inhabituellement personnelles, avertissant que jusqu’à 70 % des gens contracteraient le virus.
Grâce à des tests approfondis effectués dès le départ, à de nombreux lits de soins intensifs, l’Allemagne a enregistré jusqu’à présent moins de 5 000 décès, un chiffre bien inférieur à celui de la plupart des pays de l’UE.
Au Danemark, la première ministre, Mette Frederiksen, a agi avec la même fermeté, fermant les frontières du pays scandinave dès le 13 mars, puis quelques jours plus tard, fermant tous les jardins d’enfants, écoles et universités et interdisant les rassemblements de plus de dix personnes.
Cette fermeté semble avoir épargné au Danemark le pire de la pandémie, avec moins de 8 000 cas confirmés et 370 décès.
Ces femmes dirigeantes qui ont su gérer la crise du coronavirus, sont également à la tête des pays où l’on vit le mieux, selon l’indice de progrès social 2020.
La France est positionnée à la 18ème place mondiale avec un indice de progrès social de 88.78. Une place presque honorable devant l’Espagne et les États-Unis, mais bien loin de sa 6ème place selon le classement du FMI.