Les Londoniens font tellement de rails de coke que les anguilles de la Tamise sont maintenant hyperactives – les effets de la drogue rendant leur migration plus erratique.
Les tests ont montré des niveaux élevés de stimulant de classe A près des Chambres du Parlement (coïncidence… ??). Des tests effectués par des chercheurs ont révélé que les pluies diluviennes peuvent submerger les systèmes de traitement des déchets et conduire à l’introduction dans la rivière de cocaïne provenant de l’urine des utilisateurs de drogue.
Les anguilles remontent la Tamise chaque année, mais la cocaïne affecte leur comportement, ce qui rend leur migration plus » erratique « , ont déclaré les chercheurs au Sunday Times.
Des chercheurs du King’s College de Londres ont déclaré : » Des augmentations de la caféine, de la cocaïne et de la benzoylecgonine ont été observées 24 heures après des débordements d’égouts « . Des recherches antérieures ont montré que même de faibles concentrations de ce médicament suffisent à affecter les anguilles – et à les rendre si hyperactives qu’elles risquent de subir des blessures graves.
Anne Capaldo, de l’Université de Naples Federico II en Italie, a étudié les anguilles européennes menacées d’extinction – et a constaté que de petites quantités les affectaient. Les chercheurs ont gardé 150 anguilles dans des bassins, dont certaines avaient un faible taux de cocaïne (seulement 20 nanogrammes par litre).
Les anguilles dans les réservoirs contenant de la cocaïne ont nagé beaucoup plus vite et, une fois disséquées 50 jours plus tard, elles ont montré des dommages à leur muscle squelettique, utilisé pour nager.
Les chercheurs ont écrit : » Leurs muscles squelettiques présentaient des signes de blessures graves, y compris une rupture et un gonflement musculaires. Même de faibles concentrations de cocaïne dans l’environnement causent de graves dommages à la morphologie et à la physiologie du muscle squelettique de l’anguille argentée, ce qui confirme l’impact nocif de la cocaïne dans l’environnement qui peut affecter la survie de cette espèce ».