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Les hôpitaux marseillais réclament plus de personnel pour ne pas avoir à « choisir les malades »

Image de Radio France


Ce lundi, à Marseille, les chefs de service des établissements de l’AP-HM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille), ont rédigé une tribune dans laquelle ils réclament plus de personnels pour ne « pas avoir à choisir les malades ».

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L’appel à l’aide de médecins dans les hôpitaux marseillais

 

Ce lundi, dix-neuf chefs de service d’établissements de l’AP-HM ont lancé un appel à l’aide dans une tribune publiée dans le journal La Provence. Les médecins font part de la situation de plus en plus difficile qu’ils vivent chaque jour à cause de la recrudescence du nombre de cas de coronavirus, et demandent du renfort de personnel.

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Depuis cet été, le nombre de cas de Covid-19 ne cesse d’augmenter en France, et à Marseille, de nombreux chefs de services de réanimation et des unités Covid, s’inquiètent de manquer de personnel.point 184 | « Malgré tous nos efforts et nos demandes, nous ne trouvons pas les effectifs médicaux et paramédicaux à embaucher pour augmenter notre capacité globale d’hospitalisation.point 345 |

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Il faut donc impérativement que le flux des hospitalisations COVID du département ralentisse très rapidement afin que nous puissions prodiguer des soins de qualité à tous les malades », ont indiqué les médecins.point 189 | 1

 

Des médecins marseillais demandent du renfort dans les hôpitaux

 

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« Personne n’a su prédire l’évolution de cette épidémie », ont déclaré les médecins marseillais. Ils souhaitent désormais anticiper un nouvel afflux de patients en réanimation : « Nous devons donc anticiper car demain les équipes soignantes ne veulent pas avoir à choisir quel malade ira ou non en réanimation« .

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Le groupe de médecins en profite également pour tacler le Pr Didier Raoult et son service : « Le Pôle des Maladies Infectieuses de l’APHM qui compte 75 lits à l’IHU, sans aucune structure de réanimation ne traite qu’une partie des malades dont l’état ne nécessite pas les prises en charge les plus lourdes. En outre il a été, comme lors de la première vague, rapidement dépassé dans ses capacités d’hospitalisation conventionnelle ».

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Ces chefs de service sont également « conscient des conséquences terribles » que provoque cette crise sanitaire sur l’économie, et ils ne tiennent pas à influencer les politiques. « Nous restons dans notre rôle de médecins : les politiques décident et nous prenons en charge les patients », ont-ils précisé.

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