Le couple qui avait été lynché sur les réseaux sociaux pour avoir posé aux côtés de leur trophées de safari-chasse, serait toujours en poste au Super U de L’Arbresle, dans le Rhône.
Les internautes attaquent le couple sur les réseaux sociaux suite à leur safari-chasse
En juillet, la presse locale a diffusé les photos du couple Alboud originaire de la commune de l’Arbresle dans le Rhône, lors d’un safari-chasse et en train de poser aux côtés des trophées qu’ils ont abattu (lion, zèbre, hippopotame, alligator…). Ceci n’a pas tardé à attirer les foudres des internautes sur les réseaux sociaux.
Après la diffusion de ces photos, plusieurs internautes ainsi que des clients du Super U que gère le couple, ont appelé à boycotter le magasin. Certains ont même proclamé des menaces de mort. Suite à cela, l’enseigne U Les Commerçants avait déclaré que le couple allait «quitter leur poste avec effet immédiat».
Le couple du safari-chasse attaque leurs détracteurs en justice
Contrairement à ce qu’il était annoncé, il s’avère que les époux Alboud, gérants du Super U de l’Arbresle sont toujours en poste, selon le journal Le Progrès du 5 octobre.
Maître Alain Jakubowicz, l’avocat du couple, a exprimé au journal Le Progrès: «Super U a annoncé leur départ pour calmer le chaland… Mes clients n’ont absolument pas quitté la gérance du magasin. Ils travaillent toujours là-bas.
Ils ne pouvaient pas être éjectés du jour au lendemain, alors qu’ils sont chez eux…»
Avant d’ajouter : «Ils ont pour projet de transmettre le magasin à leurs enfants dans un futur proche, mais ce n’est pas encore effectif.»
Me Jakubowicz a également déclaré qu’il avait déposé plainte, au nom de ses clients, contre les internautes qui ont écrit des commentaires particulièrement menaçants vis-à-vis du couple sur les réseaux sociaux.
Il a confié, toujours au Progrès : «J’ai déposé quatre plaintes. J’ai visé les auteurs des messages les plus violents. Ceux qui incitaient au meurtre ou menaçaient directement de mort les époux Alboud». Le couple n’a donc pas l’intention de quitter leur poste et préfère contre-attaquer en justice.
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