Les femmes ne sont pas les seules à être esclaves de leur horloge biologique.
La qualité du sperme baisse avec l’âge. Devenir père devient ainsi plus difficile et pourrait entraîner des conséquences pendant la grossesse et après la naissance de l’enfant.
L’horloge biologique : c’est quoi ?
Les femmes naissent avec un nombre limité d’ovules, dont le « stock » diminue jusqu’à la ménopause.
Ce moment indique la fin de la fertilité féminine. Avec l’âge, les femmes ont de moins en moins de chances de concevoir un bébé et en plus, le risques de faire des fausses couches augmente.C’est ce mécanisme interne à l’organisme que l’on appelle l’horloge biologique.
Au bout d’un moment, les cycles de reproduction s’arrêtent, et il n’est plus possible, pour la femme, de procréer.À l’inverse, les hommes produisent continuellement des spermatozoïdes quel que soit leur âge. En théorie, ils peuvent donc procréer toute leur vie. Mais, cela ne veut pas dire pour autant que leur fertilité ne décline pas. On peut donc également parler d’une horloge biologique masculine.
Conséquences d’une paternité tardive
Faire un enfant après 45 ans ne serait pas sans risque pour les hommes. De plus en plus d’études se sont penchées sur la question, alors que l’âge moyen du premier enfant ne cesse de reculer. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Maturitas, vient de mettre en lumière les conséquences d’une paternité tardive.
Après 40 années de recherches, le résultat est clair : il existe des risques multiples.
Une grossesse plus risquée
L’âge de l’homme pourrait donc être déterminant dans la conception d’un enfant.du père peut entraîner diverses complications lors de la grossesse.
En plus de cette perte de fertilité, un âge avancéLe diabète gestationnel en premier lieu, qui peut entraîner un accouchement difficile, ainsi qu’un risque de pré-éclampsie.
Il s’agit d’une hypertension artérielle associée à des protéines dans les urines, qui peut avoir de nombreuses conséquences : retard de croissance intra-utérin, faible poids à la naissance, prématurité…
Des risques pour l’enfant plus tard
Mais ce n’est pas tout, en plus d’une grossesse qui pourrait être difficile, les bébés de pères de plus de 40 ou 45 ans ont plus de risques de développer un certain nombre d’affections : cardiopathie congénitale, convulsions néonatales, cancers, troubles cognitifs comme l’autisme… Autre conséquence : « Il a été prouvé que la schizophrénie est plus probable chez les enfants de pères plus âgés – un enfant sur 141 dont le père a moins de 25 ans, contre un sur 47 avec un père âgé de plus de 50 ans – même si la raison n’est pas encore bien comprise », ajoute Gloria Bachmann.
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