La Chine est déjà en pleine crise liée au
coronavirus 2019-nCoV : pour ne rien arranger, la grippe aviaire (H5N1) a été détectée dans la province de Hunan. Des milliers de poulets ont ainsi été abattus. Pour le moment, aucun homme n’a été contaminé.
H5N1 détecté dans un élevage de poulets
L’apparition de ce virus, qui avait fait près de 300 morts en 2003, inquiète la Chine qui doit actuellement faire face au coronavirus qui a lui touché mortellement plus de 350 personnes.
C’est dans une ferme de la ville de Shaoyang que l’épidémie de grippe aviaire a débuté.
« L’exploitation compte 7850 poulets dont 4500 sont morts par contagion » explique le ministère de l’agriculture chinois.
17 828 poulets ont donc été euthanasiés par sécurité, d’après les autorités locales.
Le bilan ne dénombre pour le moment aucun humain contaminé. C’est surtout chez les oiseaux (particulièrement les volailles d’élevage) que le virus H5N1 sévit.
Dans sa forme actuelle, le virus ne se transmet à l’homme que par contact direct avec une volaille. Les autorités craignent cependant qu’il évolue, et deviennent transmissible d’homme à homme.
La grippe aviaire en 2003
L’Asie du sud-est avait dû faire face à une épidémie de grippe aviaire en 2003, qui avait fait 282 victimes dans quinze pays.
En Europe, c’est le virus H5N8 de la grippe aviaire qui a été détecté depuis la mi-janvier. Les 17 janvier, la Coordination rurale avait en effet mis en garde : « Depuis plusieurs semaines, des foyers de grippe aviaire (H5N8) ont été détectés dans des élevages en Pologne, Slovaquie, Hongrie et Roumanie, mais aussi dans la faune sauvage en Pologne ».
Le syndicat avait alors demandé « d’interdire rapidement les importations de volailles en provenance des pays infectés et d’attirer la vigilance des douanes sur ce risque ».
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