Les sashimis et les sushis sont des aliments japonais qui sont devenus très populaires bien au-delà des côtes du Japon.
En effet, rien qu’en Australie, plus de 110 millions de portions de ces plats populaires sont consommées chaque année.
Outre son goût délicieux, les sushis et les sashimis sont censés être une riche source de vitamines. Il est donc facile de comprendre pourquoi les gens les aiment autant.
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Cependant, cette popularité généralisée a un prix. Selon un rapport récent de Daily Mail Australia, le gouvernement australien envisage de mettre un terme aux produits de la pêche marqués «frais» dans les restaurants de sushis.
Cela est dû aux informations selon lesquelles des fournisseurs étrangers auraient aspergé ces poissons supposément frais de monoxyde de carbone.
Le monoxyde de carbone est généralement associé aux gaz d’échappement des véhicules. La raison pour laquelle il est conseillé aux personnes de ne pas laisser leur voiture en marche dans un espace confiné est celle du risque d’intoxication au monoxyde de carbone. C’est un gaz inodore et insipide, vous ne serez donc pas averti en cas d’accumulation importante de monoxyde de carbone.
Le monoxyde de carbone peut être utilisé dans un autre but : en tant que conservateur. Le gaz sert à préserver les coupes de thon.
Le thon qui aurait bruni il y a longtemps peut naturellement conserver sa couleur rose vif s’il est traité au monoxyde de carbone. Et comme le gaz n’a ni goût ni odeur, vous ne pourriez pas dire si le poisson que vous mangez en contient ou non.
Cela signifie que le thon que vous mangez aurait pu être pêché il y a deux ans. Bien qu’ayant l’air frais, il s’agit toujours d’une chaire de poisson très ancienne et le risque de prolifération de bactéries nocives dans les aliments crus est élevé.
Le ministère de l’Agriculture et des Ressources en eau a trouvé des preuves de l’importation généralisée de thon préservé, raison pour laquelle il prend actuellement des mesures pour empêcher ces poissons d’être marqués comme étant frais. Si vous êtes en Australie, vous apprécierez sûrement un tel effort.
Pour aggraver les problèmes posés par ce plat japonais préféré, un pêcheur qui venait de pêcher un sébaste à queue jaune a découvert huit vers parasites pendant qu’il découpait les filets du poisson. En Australie, le sébaste à queue jaune est souvent utilisé pour la fabrication de sushi et de sashimi.
Ce qui est troublant, c’est que cela ne semble pas être un événement rare. Le pêcheur a écrit qu’il avait pêché le poisson au large des côtes de l’Australie occidentale, mais que ce n’était pas la première fois que des parasites étaient découverts à l’intérieur. Le poisson regorge de vers ronds (appelés nématodes) que les humains peuvent contracter s’ils le mangent cru.
Notez que bien que ces parasites puissent être découverts au cours du processus de découpage des filets, tous les parasites et tous les œufs ne sont pas découverts. Vous pouvez imaginer ce que cela signifie si le poisson infecté a été mangé cru.
Un californien qui mangeait régulièrement des fruits de mer crus s’est précipité à l’hôpital après avoir découvert un ver solitaire qui « se tortillait » alors qu’il était assis sur les toilettes.
Le ténia mesurait 1,5 mètres de long. Les médecins pensaient qu’il devait être parti outre-mer, mais l’homme a déclaré qu’il s’alimentait essentiellement de poissons crus.
Il ne faut pas longtemps pour que les ténias se développent.
En fait, les ténias peuvent atteindre 15 mètres de long en quelques semaines seulement. Ils peuvent survivre pendant des années sans être détectés à l’intérieur d’un intestin humain. Tout au plus, la personne peut ressentir de la fatigue, de la constipation et certains malaises abdominaux, qui peuvent facilement être attribués à d’autres facteurs, comme un travail stressant.
C’est lorsque les larves du ténia migrent vers d’autres parties du corps et commencent à ronger le foie, le cœur, le cerveau ou les yeux que cela met la vie en danger.
Heureusement, en Australie, les cas d’infection par le ténia sont extrêmement rares. La dernière a eu lieu en 2015 lorsqu’un enfant qui mangeait souvent du poisson cru a été admis dans un hôpital du sud de l’Australie.
Alors, allez-vous toujours commander des sushis ou des sashimis la prochaine fois que vous irez dans un restaurant japonais ?
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