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Le Sénat vote l’interdiction des signes religieux pour les accompagnateurs de sorties scolaires

Crédit photo : BMFTV


Emmanuel Macron ne veut pas « céder à la précipitation » malgré ce qu’il s’est passé ces dernières semaines.

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Plusieurs incidents sont survenus lors de visites scolaires. Il y a deux semaines, un élu avait exigé d’une mère accompagnante qu’elle enlève son voile. Quelques jours plus tard, une sortie avait été annulée car les pompiers de Creil avait refusé que des mères de famille voilées entrent dans leur caserne.

 

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Le sénat vote une loi interdisant le port de signes religieux

 

Ce mardi, dans un contexte explosif en plein cœur de la polémique sur le port du voile, le sénat a adopté une proposition de loi LR qui interdit le port de signes religieux aux accompagnant des sorties scolaires.

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Après près de 5 heures de débat et beaucoup de tensions, le texte a été voté par 163 voix contre 114 et 40 d’abstentions.

 

Malgré cela, la loi a peu de chance d’être voté par l’Assemblée nationale, dominée par une majorité présidentielle.

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Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, juge ce texte de « contre-productif » et répète qu’il est contre ce projet de loi : « Je vous le dis d’emblée, ma position n’a pas changé. […] Je pensais d’ailleurs que nous en resterions là, et je regrette d’avoir aujourd’hui à revenir sur tout cela »

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Un complément à la loi, incluant les accompagnants des sorties scolaires

 

Ce nouveau texte vise à modifier la loi déjà existante sur la laïcité dans les écoles, pour l’étendre « aux personnes qui participent, y compris lors des sorties scolaires, aux activités liées à l’enseignement dans ou en dehors des établissements ».

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La loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, marque la volonté très largement partagée de réaffirmer l’importance de ce principe indissociable des valeurs d’égalité et de respect de l’autre.

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Pour les auteurs de cette nouvelle proposition de loi, il s’agit de combler « un vide juridique » afin d’éviter de laisser aux chefs d’établissements la responsabilité de trancher.

 

 

 

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