Le moustique tigre est de retour.
Vecteur de grave maladie comme le paludisme, la fièvre jaune, la dengue, ou encore le chikingunya, il revient plus fort en ayant conquis six nouveaux départements.
57 départements concernés par le moustique tigre
En 2019, le moustique tigre était présent dans 51 départements en France. Cette année, il continue sa progression sur notre territoire en s’implantant dans 6 départements de plus, soit 57 départements touchés.
Comme le montre la carte de Vigilence-Moustique, la France est coupée en deux avec toute la partie sud conquise dans sa quasi totalité et le nord soit en état de « surveillance enthomologique » soit « en interception ponctuelle lors des 5 dernières années ».point 239 |
Auncun département n’est épargné.point 39 | La situation est inquiétante car Vigilence-Moustiques indique « que les départements qui sont en vigilance orange passent tôt ou tard en vigilance rouge.point 178 | »point 182 | 1
On notera que dans le nord, toute l’Ile-De-France est concerné ainsi que les deux départements alsaciens à l’Est.
Comment se protéger face au moustique tigre?
Gilles Besnard, enthomologiste à l’EID de Rhône-Alpes, expliquait en 2018 à BFMTV comment se prémunir face au moustique tigre.
Tout d’abord, il est nécessaire d’éviter de laisser de l’eau stagnante près de chez vous. Et cela peut se traduire par aller en parler à votre voisin.
« Il suffit de laisser quelques maisons dans un quartier avec de nombreux bidons ou seaux avec de l’eau pour infester tout le quartier » expliquait-il.
ADVERTISEMENT
Les autres techniques ont pour but d’éviter les piqûres. Vous pouvez notamment installer des moustiquaires, bien ventiler pour éloigner les insectes et utiliser des pièges.
Une étude chinoise relayé par la revue Nature a notamment été capable d’associer deux techniques de lutte contre ce type de moustique. Ils ont réussis à irradié les moustiques femelles pour les stériliser et infecté les mâles avec une bactérie pour les empêcher de se reproduire.
« une avancée importante qui démontre le potentiel de ce nouvel outil », s’est enthousiasmé Peter Armbruster, professeur de biologie à l’université Georgetown (Etats-Unis), dans un commentaire de l’étude.
ADVERTISEMENT
À lire aussi:
Déconfinement : Ceux partis à plus de 100 km « pourront revenir dans leur domicile principal »