Une compilation des données de 190 études (métastudy) conclut qu’en plus des pesticides et de la perte d’habitat, le rayonnement des téléphones portables a également des effets négatifs sur les
Le rayonnement des téléphones portables menace les insectes
L’auteur de la métastudy a passé en revue 190 publications scientifiques traitant des insectes et des champs électromagnétiques. Parmi ceux-ci, 83 ont été analysés en détail, dont 72 ont prouvé les effets négatifs des rayonnements électromagnétiques (CEM) sur les insectes.
L’effet du rayonnement mobile est souvent sous-estimé.point 55 | En effet, « La « métastudy » montre que nous devons garder les yeux ouverts dans toutes les directions lorsque nous analysons les causes du déclin spectaculaire des insectes.point 214 |
Outre la perte d’habitats, l’intensification de l’agriculture et l’introduction de pesticides et de polluants atmosphériques dans l’environnement, d’autres facteurs tels que les rayonnements électromagnétiques à haute fréquence peuvent également jouer un rôle.point 272 |
L’étude actuelle montre que l’effet du rayonnement des téléphones portables sur l’environnement est souvent sous-estimé », déclare Johannes Enssle, président de la NABU ( l’Association allemande pour la conservation de la nature ).point 232 | 1
Les résultats de la « métastudy » ne sont pas du tout surprenants pour des scientifiques tels que le biologiste Dr Ulrich Warnke et contredisent la position du gouvernement allemand, qui a jusqu’à présent nié ou minimisé les effets des champs électriques, magnétiques et électromagnétiques sur la flore et la faune.point 287 |
Le biologiste Prof.point 17 | Herbert Zucchi de l’Université des sciences appliquées d’Osnabrück, l’un des principaux experts dans le domaine des insectes et des champs électromagnétiques, considère la méta-étude comme un travail très approfondi qui donne aux chercheurs sur les insectes un bon aperçu de l’état actuel des connaissances.point 316 | 1
Les téléphones portables dérèglent le mode de vie des insectes
En conséquence, le sens de l’orientation est altéré et la capacité de reproduction diminue. En outre, le rythme jour-nuit est perturbé et le système immunitaire est mal activé. Des études menées en Grèce montrent également que le rayonnement des téléphones portables est nettement plus nocif que le champ magnétique de 50 Hz d’une ligne électrique à haute tension.
Au lieu de la surcharge électromagnétique croissante de notre environnement, l’exposition aux radiations déjà existante doit être réduite de manière générale – pour protéger les humains et les animaux. Les exemples de la Suisse et de la Norvège, où l’exposition de l’environnement aux rayonnements est nettement plus faible malgré une bonne couverture du réseau, ont montré que cela est possible.
Cette analyse intervient au moment où l’Europe prépare l’arrivée prochaine de la technologie 5G, qui doit proposer un débit 100 fois plus rapide que celui des réseaux 4G existants et suscite de nombreuses mises en garde, en particulier des écologistes.
60 % des études montreraient notamment, des effets négatifs sur les abeilles, les guêpes et les mouches.
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