Le 8 octobre 2019, le tribunal de Grande Instance de Paris a condamné le programme minceur «Comme j’aime» pour sa «semaine gratuite» considérée comme une pratique commerciale trompeuse.
Le programme minceur « Comme j’aime » est poursuivi en justice par l’association CLVC
Comme J’aime est une entreprise créée en 2010 par Bernard Canetti et sa fille Mathilde Canetti. La société c’est très vite imposée comme une référence en France parmi les programmes minceurs et promet une perte de poids qui dure sur le long terme.
Régime minceur : l’entreprise Comme j’aime de Bernard Canetti condamnée pour sa « semaine gratuite »https://t.co/zvDz08rjcm pic.twitter.com/tXZbnLHCzR
— franceinfo (@franceinfo) October 11, 2019
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La société accompagne les personnes qui souhaitent perdre du poids pour qu’elles atteignent l’objectif qu’elles se sont fixées.
Au printemps dernier, la CLCV qui est l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers a attaqué en justice la société Comme J’aime au tribunal de Grande Instance de Paris pour sa publicité trompeuse.
[Info Le Parisien] Le programme «Comme J’aime» condamné pour pratique commerciale trompeuse https://t.co/AMFTfwn6bP pic.twitter.com/G6QEXdBqdS
— Le Parisien (@le_Parisien) October 10, 2019
L’association met notamment en doute l’efficacité du programme minceur Comme J’aime et reproche à l’entreprise sa pratique commerciale trompeuse concernant la semaine gratuite qu’elle promet à ses clients.point 376 |
François Carlier, le délégué général de la CLCV a déclaré au Parisien dans une interview : «Pour que ce soit gratuit, il ne faut rien payer, qu’il n’y ait pas un transfert d’argent du consommateur vers le professionnel.point 209 |
Or, dans le cas de Comme j’aime, il ne s’agit pas d’une semaine gratuite mais plutôt du principe du satisfait ou remboursé.point 122 | Ce n’est pas du tout la même chose.point 157 | C’était donc une pratique commerciale trompeuse».point 209 | 1
Barnard Canetti et son régime « Comme j’aime » condamnés pour la fausse « semaine gratuite » https://t.co/gqoTCtzGRB
— Le HuffPost (@LeHuffPost) October 11, 2019
La gratuité du programme minceur « Comme j’aime » remise en cause
L’entreprise Comme j’aime déclare dans ses publicités offrir «une semaine gratuite» aux personnes qui achètent son programme diététique. Cependant, les consommateurs sont obligés de régler plusieurs semaines d’avance pour pouvoir bénéficier de la «gratuité» d’une semaine.
Mais attention car la notion de gratuité est très encadrée par la loi française. C’est donc sans surprise que le tribunal de Grande Instance de Paris a condamné la société Comme j’aime pour pratique commerciale trompeuse.
Comme j aime pas ! @le_Parisien #Mytho pic.twitter.com/zrMbOH4sLh
— Céline Kallmann (@celinekallmann) October 11, 2019
Le tribunal a jugé que : «La première semaine ne peut être considérée comme gratuite au sens de l’article L 121-4 du code de la consommation puisque le consommateur doit payer à la souscription trois semaines de programme, outre les frais de port s’il ne souhaite pas le poursuivre tout en demandant le remboursement des sommes qu’il a initialement versées.»
Le programme minceur « Comme j’aime » est condamné par la justice
Le programme minceur « Comme j’aime » a été épinglé par le tribunal de Grande Instance de Paris pour pratique commerciale trompeuse.
« Comme j’aime » condamné pour sa fausse « semaine gratuite » https://t.co/CeuDARGiXP pic.twitter.com/5PFvclv8kh
— LA VDN par La Voix du Nord (@lavoixdunord) October 10, 2019
La société Comme j’aime dispose d’un mois pour mettre à jour ses supports publicitaires et devra payer 10 000 euros pour « l’atteinte portée à l’intérêt collectif des consommateurs ». Elle risque aussi « une astreinte provisoire de 500 euros par infraction constatée ».
Dans la publicité du programme minceur Comme j’aime, il est spécifié que les téléspectateurs peuvent bénéficier d’une semaine gratuite en appelant un numéro de téléphone.
Le programme « Comme j’aime » condamné pour pratique commerciale trompeuse https://t.co/LbpaPoTbdn pic.twitter.com/CJiAaPAGGX
ADVERTISEMENT — Capital (@MagazineCapital) October 10, 2019
Le créateur du programme minceur « Comme j’aime » donne son avis sur la décision de la justice
Suite à la condamnation de la société pour publicité trompeuse, le directeur, Bernard Canetti a déclaré au Parisien : « Il n’y a aucun problème.point 369 |
Si la cour considère que le fait d’utiliser le mot gratuit est maladroit, on va changer ce terme ».point 91 | « C’était un dossier à charge où on nous reprochait une dizaine de choses assez graves comme des faux témoins, des mensonges sur la perte de poids.point 225 |
Au final, on très content de la position du juge des référés puisqu’elle nous a donné raison sur tout en dehors de ce sujet sur la semaine gratuite », a-t-il ajouté content de la décision du juge.point 176 | 1
C’est pas normal : j’ai davantage vu @BernardCanetti que ma propre mère ces trois dernières semaines #TDF19 pic.twitter.com/XeVxL1POmO
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