X
    Categories: Actus

Le naufrage d’un bateau de migrants au large de la Libye a fait au moins 45 morts

Image de FABIAN HEINZ / SEA-EYE.ORG / AFP


Ce mercredi 19 août, les Nations unies à Genève ont annoncé le

ADVERTISEMENT

naufrage d’un bateau de migrants au large de la Libye qui aurait fait au moins 45 morts. Selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le moteur d’un bateau transportant des migrants et réfugiés a explosé au large de Zouara, en Libye, faisant au moins 45 morts. 37 personnes ont été secourues par des pêcheurs.

 

ADVERTISEMENT

Naufrage meurtrier d’un bateau de migrants au large de la Libye

 

Les naufragés survivants sont pour la plupart originaires du Sénégal, du Mali, du Tchad et du Ghana. Ils ont ensuite été débarqués en Libye et placés en détention.

ADVERTISEMENT

Avec ce nouveau naufrage, le nombre de migrants et réfugiés décédés sur cette voie de migration passe à au moins 302. Mais ce chiffre pourrait être bien plus élevé, selon le HCR et l’OIM.

« Il est urgent d’améliorer les capacités de recherche et de secours afin de pouvoir répondre aux appels de détresse » ont déclaré les deux agences de l’ONU. Elles regrettent notamment « l’absence d’un programme européen en la matière ».

ADVERTISEMENT

 

La Libye n’est pas une destination sûre pour les migrants

 

Le HCR et l’OIM ont indiqué que la Libye n’était pas une destination sûre pour les migrants et réfugiés. Là-bas, ils « risquent d’être victimes des conflits en cours, de sévères violations des droits humains et de détentions arbitraires », ont déclaré les agences de l’ONU.

ADVERTISEMENT

Elles déplorent aussi que les missions de sauvetages soient majoritairement effectuées par des navires libyens. Ainsi, depuis le début de l’année, plus de 7000 migrants et réfugiés ont été reconduits en Libye, ont indiqué les deux agences.

ADVERTISEMENT

« Toute assistance et responsabilités assignées aux entités libyennes de recherche et de sauvetage doivent être conditionnées au fait que personne ne soit détenu arbitrairement, maltraité ou soumis à des violations des droits humains après le débarquement », ont demandé le HCR et l’OIM. « Sans ces garanties, le soutien devrait être réexaminé et les responsabilités de recherche et de sauvetage redéfinies », ont-elles ajouté.

ADVERTISEMENT

 

À lire aussi :

La police a évacué le vaste campement de migrants d’Aubervilliers