Ce mardi 14 avril, le ministre de L’Éducation a donné des précisions sur le retour à l’école à partir du 11 mai.
Jean-Michel Blanquer a expliqué que le retour à l’école « ne sera pas obligatoire le 11 mai » et se fera par « petits groupes ».
Le ministre de L’Éducation donne des précisions sur la réouverture des écoles
Lundi 13 avril au soir, le président de la République annonçait une date de fin de confinement fixée au 11 mai. Emmanuel Macron a également parlé d’une réouverture progressive des crèches, écoles, collèges et lycées à partir de cette même date.
Ce mardi 14 avril, Jean-Michel Blanquer a apporté quelques précisions sur les annonces du chef de l’État. Le ministre de L’Éducation a expliqué que les conditions de réouverture de ces établissements devraient être déterminées « d’ici deux semaines ».
Il s’agira d’une reprise par « petits groupes » et non d’une rentrée avec des classes de 30 élèves. « Ce qui est certain, c’est qu’il ne peut pas y avoir de grands groupes, on ne peut pas avoir des classes bondées dans notre situation actuelle« , a-t-il indiqué, précisant qu’une partie des cours pourrait se faire à distance, avec une « charge horaire moins importante », notamment pour les lycéens.
Une reprise « progressive » qui « ne sera pas obligatoire le 11 mai »
Le ministre de L’Éducation a insisté sur le fait que cette reprise sera « progressive » et se fera par tranche d’âge : « On ne va pas avoir les mêmes âges qui rentrent au même moment.
» « Encore une fois c’est un retour progressif donc il va y avoir là aussi beaucoup d’aménagements c’est évident.
(…) Le mot progressif est très important dans cette phrase parce qu’il est évident que tout ne va pas se passer du jour au lendemain« , a poursuivi Jean-Michel Blanquer.
« L’objectif c’est qu’entre le 11 mai et le 4 juillet, nous ayons réussi cette resocialisation (…) qui permette de se remettre dans l’apprentissage » avant d’ajouter que le retour à l’école « ne sera pas obligatoire le 11 mai ».
« Il faut sauver les élèves qui pourraient partir à la dérive du fait du confinement.
C’est les publics les plus fragiles que j’ai d’abord en tête », a-t-il insisté.
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