Le terroriste était donc bien renseigné…
Le meurtrier de Samuel Paty a échangé des messages avec le parent d’élève en garde à vue
Abdoullakh Anzorov avait bien échangé des messages sur WhatsApp avec Brahim C. ce parent d’élèves qui mettait en cause Samuel Paty pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression.
Ce parent d’élève avait publié une vidéo sur les réseaux sociaux où il s’indignait que cet enseignant d’histoire puisse montrer des caricatures du prophète des musulmans dans un établissement scolaire. Pour le moment, le contenu de cette discussion entre le terroriste et Brahim C. n’est pas connu et on ne sait pas si un projet d’attentat a été évoqué.
Les publications sur les réseaux sociaux ont contribué à ce crime…
Depuis l’assassinat de Samuel Paty, l’enquête cherche à faire le lien entre le terroriste, le parent d’élève qui a mis en cause l’enseignant sur les réseaux sociaux et Abdelhakim Sefrioui, un militant fiché S pour sa radicalisation.
En effet, la polémique autour de ce cours sur la liberté d’expression avait commencé sur les réseaux sociaux le 7 octobre suite aux messages sur Facebook de Brahim C. qui sommait les membres de sa communauté à faire exclure ce professeur. Il disait que ce professeur était un « voyou qui se vantait d’avoir fait la marche pour Charlie« .
Brahim C. avait également donné le nom de l’enseignant, de l’établissement scolaire et même son numéro de téléphone. Par la suite, c’est deux autres vidéos qui ont été postés par ce parent d’élève, dont une avec Abdelhakim Sefrioui, militant fiché S pour sa radicalisation.
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