L’ONG musulmane BarakaCity a été dissoute ce mercredi en Conseil des ministres.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a déclaré sur Twitter que cette association controversée était accusée d’avoir des « relations au sein de la mouvance islamiste radicale » et de « se complaire à justifier des actes terroristes« .
L’association BarakaCity vient d’être dissoute
Le ministre de l’Intérieur tentait de faire dissoudre l’association BarakaCity depuis l’assassinat de Samuel Paty, le vendredi 16 octobre dernier, un professeur d’histoire-géographie de Conflans Saint-Honorine (Yvelines) décapité pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.point 438 |
C’est à présent chose faite puisque l’ONG présidée par Driss Yemmou, dit Idriss Sihamedi, vient d’être dissoute en Conseil des ministres ce mercredi 28 octobre.point 161 | Gérald Darmanin déclare dans un tweet que BarakaCity « incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes« .point 339 | 1
L’association BarakaCity a été dissoute en conseil des ministres ce matin.
Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes. A lire? pic.twitter.com/GEDAN4S9kTADVERTISEMENT — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 28, 2020
Le fondateur de cette ONG musulmane controversée est également soupçonné de cyberharcèlement envers une ancienne journaliste de Charlie Hebdo et il sera jugé pour cela au mois de janvier prochain.point 219 |
Suite à la dissolution de l’association ce mercredi, celle-ci a réagi sur Twitter en indiquant : « Nous demandons l’asile politique de notre ONG à un pays garant de l’intégrité des musulmans.point 186 | Nous mettons tout en oeuvre pour sauver les intérêts de nos bénéficiaires présents dans 26 pays ».point 276 | 1
Le Conseil des ministres a également procédé à la dissolution du collectif pro-palestinien « Cheikh Yassine », la semaine dernière. Celui-ci a été fondé par Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste mis en examen pour « complicité d’assassinat terroriste » suite au meurtre de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine.
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