Le gouvernement français décide de réagir face à la cruauté envers les animaux.
La France bat le record du nombre d’animaux domestiques abandonnés, pour lutter contre ce fléau, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a sorti une série de règles pour que les propriétaires prennent leurs responsabilités.
Le gouvernement veut lutter contre l’abandon d’animaux
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, a dévoilé les nouvelles mesures qu’il a décidé d’appliquer pour favoriser le bien-être des animaux domestiques et des animaux de ferme durant une interview sur RMC.
Il annonce une série de quinze nouvelles règles, pour lutter notamment contre l’abandon des chiens et chats, le broyage des poussins ou encore la castration à vif des porcs.
Le broyage des poussins et la castration à vif des porcelets, deux pratiques courantes dans l’élevage, seront interdites d’ici 2021. Ces mesures ont été mises en place pour lutter contre ces pratiques d’élevage classées comme des actes de cruauté envers les animaux.
Cruauté envers les animaux
Pour les abandons d’animaux domestiques, le gouvernement veut désormais plus d’exigences quant à l’identification d’un animal lors de son acquisition. Afin de responsabiliser les propriétaires et pour éviter l’acquisition impulsive d’animaux domestiques, le gouvernement prévoit par exemple une amende de 135 euros pour un propriétaire de chat qui n’aurait pas identifié son animal.
Le ministre prévient d’ores et déjà le public que l’abandon d’un chat ou d’un chien sera également passible d’une contravention de quatrième classe. Abandonner un chien ou un chat est aussi classé comme étant un acte de cruauté envers les animaux. D’ailleurs, selon la loi, l’abandon d’un animal domestique est passible d’une peine de 2 ans de prison et de 30 000 euros d’amende en France.
Les associations de protection d’animaux sont heureux de ces nouvelles mesures mais ne sont pas complètement satisfaits : « Ces annonces ont déjà été faites, notamment sur le broyage des poussins ; et surtout on ne voit pas le plan d’action ni d’inscription dans la loi. Ils ne s’attaquent pas au problème de fond » a déclaré la cofondatrice de L214, Brigitte Gothière.
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