Des chercheurs sont en train de mettre au point un test pour détecter les cas d’endométriose.
L’endométriose touche quelque 150 millions de femmes dans le monde
L’endométriose est une affection gynécologique qui touche quelque 150 millions de femmes dans le monde.
Elle a fait l’objet d’une attention médiatique croissante au cours des dix dernières années.
Largement négligée par la recherche médicale pendant des siècles, cette maladie complexe est causée par la croissance, en dehors de l’utérus, de tissus similaires à ceux qui tapissent l’utérus (endomètre).Cela peut entraîner des douleurs chroniques, dont l’intensité peut être faible ou élevée, selon la patiente.
D’après les chiffres officiels du Ministère de la Solidarité et de la Santé, 10% des Françaises souffrent d’endométriose. Cette maladie inflammatoire est dans l’immense majorité des cas diagnostiquée après des années de souffrance.
Dès l’apparition des symptômes, le diagnostic définitif de l’endométriose peut prendre en moyenne environ 7,5 ans. Pendant cette période de flou médical, les femmes peuvent souffrir quotidiennement de douleurs qui peuvent être très invalidantes.
Un test pour dépister l’endométriose
Des scientifiques britanniques espèrent rendre le dépistage de l’endométriose aussi simple qu’un test de grossesse.
Un chercheur basé au Royaume-Uni est en train de mettre au point un test pour détecter les cas d’endométriose. Semblable à un test de grossesse, le futur dispositif vise à améliorer le traitement de cette maladie grâce à un diagnostic plus précoce. Il faut actuellement plus de sept ans, en moyenne, pour diagnostiquer l’endométriose.
Pour aider à détecter plus rapidement cette condition, le Dr Barbara Guinn, lectrice en sciences biomédicales et chercheuse à l’Université de Hull, a travaillé à la mise au point d’un test qui peut diagnostiquer l’endométriose presque instantanément, de la même manière qu’un test de grossesse.
Les procédures actuellement utilisées pour détecter l’endométriose reposent sur des techniques d’imagerie médicale, telles que l’échographie endovaginale et pelvienne.
Soucieuse de mettre au point un test plus rapide et plus pratique, Dr Guinn mène des recherches dans le domaine de l’immunothérapie, en utilisant une protéine potentiellement présente dans l’organisme pour déterminer la présence d’endométriose.
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