Olivier Véran ne peut pas promettre que le confinement sera levé à Noël.
« Ce sera un Noël un peu spécial »
Interrogé sur France Inter dimanche 8 novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué qu’il souhaitait « ardemment » que le confinement soit levé au moment des fêtes de Noël, mais s’est refusé à tout pronostic.
Le ministre de la Santé a déclaré: « Je ne fais pas de pronostic, vous ne me verrez jamais faire de pronostic, cela ne veut pas dire que je suis défaitiste mais que je suis prudent ».
Il a ajouté: « En tout cas, quoi qu’il en soit, on sait qu’on aura l’application des gestes barrières pour Noël et qu’ainsi ce sera un Noël un peu spécial de ce point de vue-là »
Olivier Véran sait bien que les Français ont envie de fêter Noël en famille « de le préparer dans la joie ». Il martèle : « On sait qu’à Noël, on fera attention aux gens qui sont autour de nous. »
De nombreux spécialistes craignent que les rassemblements familiaux traditionnels de Noël contribuent à propager le virus : « On voit beaucoup de cas de Covid qui se manifestent après les réunions de famille. On a l’impression que lorsqu’on est chez soi on est protégé mais ce n’est pas vrai », souligne Benoît Vallet, directeur général de l’ARS Hauts-de-France, auprès de BFMTV.
Il y a « une forme de ralentissement » dans la progression de l’épidémie
Le ministre de la Santé a également partager des nouvelles encourageantes, estimant qu’il y avait un « frémissement » et « une forme de ralentissement » dans la progression de l’épidémie en France, même s’il est « trop tôt pour juger de l’effet du reconfinement ».
Invité sur France Inter lundi matin, Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a évoqué « une amorce de fléchissement » de l’épidémie.
Les entrées en réanimation et les hospitalisations fléchissent.Martin Hirsch a expliqué qu’il y a huit jours en Ile-de-France, « on voyait, en moyenne, 110 entrées en réanimation et 500 hospitalisations par jour.
Ces quatre derniers jours, on voit plutôt 80 entrées en réanimation, 400 hospitalisations par jour ».Mais il reste prudent. « On est prudent dans les termes, parce qu’on a eu un peu de répit fin septembre, et on a vu [l’épidémie] redémarrer en octobre », a-t-il ajouté.
En France, le bilan du coronavirus dépasse les 40 000 morts depuis le début de l’épidémie.
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