Le confinement a-t-il fait des ravages sur les couples en France ? À une semaine du déconfinement, un sondage réalisé par l’Ifop pour le site charles.
co, lève le voile.
Le confinement a-t-il fait des ravages sur les couples en France ?
Le confinement a été vécu pour beaucoup de français comme une véritable épreuve psychologique. Quelles sont les répercussions sur les couples ? Le confinement aurait-il été un révélateur pour les amoureux ?
Un sondage réalisé par l’Ifop publié ce mardi 5 mai par Le Parisien dévoile que de nombreux couples vont prendre leurs distance après cette période compliquée. Une solution même radicale est envisagée par 4 % des couples, qui veulent aller jusqu’à la séparation. 1 couple sur 10 souhaite simplement prendre des distances.
François Kraus, directeur du pôle Politique/Actualité à l’institut de sondage, précise que la tendance s’observe « plutôt chez les jeunes couples, sans doute les plus fragiles. Pour eux, le confinement a été un poison et non un ciment ».
12 % des couples ne se reconfineraient pas ensemble
D’autres ont des regrets quant à leurs choix à l’arrivée du confinement. 12 % des personnes interrogées affirment qu’elles ne le revivraient pas en compagnie de leur conjoint.
Là encore, François Kraus précise « Ce sont les femmes qui se distinguent ici, surtout en voulant être confinées seules ». En cause, poursuit-il, « les problématiques de la répartition des tâches ménagères et de la gestion des enfants, où elles sont davantage sollicitées ». Des sujets qui « peuvent créer des conditions de frustration amenant à vouloir s’éloigner », précise le sondeur.
Bonne nouvelle : pour 60 % des couples, le confinement n’a rien changé
Ce sondage révèle également quelques bonnes nouvelles. Pour 60 % des couples, le confinement n’a rien changé. Un tiers des conjoints estiment même qu’il les a rapprochés.
Néanmoins, les français, qu’ils soient en couple ou célibataire, on eu moins de rapports sexuels ces dernières semaines. La proportion de personnes ayant eu « au moins un rapport sexuel en 4 semaines » a chuté de 74 % à 56 %. En cause, selon François Kraus, « le stress, l’angoisse liés à l’épidémie », qui « peuvent altérer la sexualité dans le couple ».
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