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    Categories: Environnement

Le chef indien Raoni souhaite le départ de Bolsonaro le plus vite possible

Crédit Photo: AFP


L’homme de 89 ans, figure internationale de la défense de l’Amazonie, n’a pas mâché ses mots et a accusé

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Jair Bolsorao d’être responsable des incendies qui ravagent actuellement l’Amazonie…

Un discours poignant du chef indien Raoni

Lors d’une interview en fin de semaine dernière, le chef du peuple Kayapo qui se bat depuis des années pour le respect des droits des communautés indigènes, a déclaré: « Il faut qu’on le fasse partir le plus vite possible.point 333 |

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 Je pense que le président français et d’autres forces internationales peuvent faire pression pour que le peuple brésilien fasse partir Jair Bolsonaro et que le Congrès vote sa destitution.point 172 |  »point 176 | 1

Il a ensuite ajouté: « C’est une catastrophe, ce qu’il est en train de faire avec nous. Il veut en finir avec la forêt, avec nous, c’est vraiment terrible ce qu’il fait. Dans le temps, les présidents du Brésil ne menaient pas des actions mauvaises, n’incitaient pas à la destruction comme ça. Et maintenant ce nouveau président fait tout de travers. »

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Puis, le chef indien Raoni a terminé en disant: « C’est lui qui excite ces gens, comme les fermiers. Ils l’écoutent. Ils pensent qu’ils ont tous les droits et se mettent à brûler les forêts pour les remplacer par des cultures. Il en va ainsi pour les coupeurs de bois, les chercheurs d’or. Ils se lâchent tous car sa parole les pousse à détruire la forêt beaucoup plus vite.. »

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Le chef indien Raoni a raison de s’alarmer

Le poumon de la planète a encore enregistré 700 nouveaux feux selon l’Institut national de recherche spatiale (INPE). Pour le moment, comme le sous-entend le chef indien Raoni, Bolsonaro n’arrive pas à gérer son erreur et n’a trouvé comme solution que d’envoyer l’armée pour lutter contre les feux.

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Cependant, une aide internationale est en train de se mettre en place car l’Amazonie, même si elle est en majeure partie au Brésil, appartient au monde entier. C’est notre poumon à tous…

 

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