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L’adolescente attaquée pour ses propos violents contre l’islam sur les réseaux sociaux invoque son droit au blasphème


Depuis le 18 janvier, une lycéenne résidant dans l’Isère est victime d’un cyberharcèlement massif, après avoir publié sur Instagram une vidéo où elle critiquait violemment la

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religion musulmane. 

Son droit au blasphème revendiqué pour justifier ses propos violents

Mila, 16 ans, en classe de seconde, est en train de discuter sur son compte Instagram avec des abonnés, « quand l’un d’eux se met à la draguer de manière insistante ».point 238 |

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La jeune femme, homosexuelle, rejette ces avances.point 44 | Les insultes fusent : « Sale Française », « sale pute », « sale gouine », rapporte le site d’actualité, soulignant que la discussion prend la tournure de menaces à caractère religieux.point 225 |

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Mila réagit alors en publiant une vidéo d’elle-même, critiquant vertement la religion musulmane : « Le Coran il n’y a que de la haine là-dedans, l’islam c’est de la merde, c’est ce que je pense.point 297 |

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Je ne suis pas raciste, pas du tout.point 29 | On ne peut pas être raciste envers une religion (…) Votre religion, c’est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci, au revoir.point 170 |  »point 174 | 1

À partir de cette publication, la jeune femme commence à recevoir un déluge d’insultes et de menaces en ligne.point 279 |

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Elle s’est exprimée sur le plateau de l’émission « Quotidien » en précisant : « Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée », a déclaré la jeune fille.point 181 | « Je m’excuse un petit peu pour les personnes que j’ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n’ai jamais voulu viser des êtres humains, j’ai voulu blasphémer, j’ai voulu parler d’une religion, dire ce que j’en pensais ».point 400 | 1

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Ses propos violents ont mis sa vie en danger

Son adresse, son identité et le nom de son lycée sont diffusés sur les réseaux. La lycéenne de l’Isère porte plainte et doit être déscolarisée après un déferlement de menaces de mort, explique le 23 janvier le parquet de Vienne, sa vie est alors bel et bien en danger. Dans le même temps, à travers le hashtag #JesuisMila, des internautes lui adressent de nombreux messages de soutien.

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« La propagation virale sur les réseaux sociaux d’une vidéo postée par une jeune fille mineure, exprimant dans le fil d’une discussion personnelle des propos virulents et hostiles à la religion musulmane, a suscité une multiplication de réactions prenant la forme de menaces de mort et de crimes« , rappelle alors le procureur de la République, soulignant que la « gravité des menaces » a « imposé une déscolarisation temporaire et une prise en charge de l’adolescente », pour qui le parquet a « mis en oeuvre un soutien psychologique particulier ».point 510 | 1

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