Selon le journal le Seattle Times, la ville de Seattle a supprimé 75% de ses campements pour sans-abri au cours des quatre premiers mois de cette année et tente de lutter contre les campements temporaires qui bloquent les trottoirs.
Le quotidien a annoncé: « Même si cette année a été rude a cause des intempérie, la ville continue de démanteler des campements sauvages de sans-abris. Pour le moment c’est plus du cas par cas. De plus, la ville n’est pas obligé de donner un préavis de 72 heures avant d’opérer. »
« L’augmentation des se renvois a été motivée, en partie, par le changement de politique. Ils ont mis l’accent sur le nettoyage fastidieux de camps tentaculaires par un nettoyage rapide de camps plus petits jugés être des obstructions, des dangers ou des problèmes pour la vie de tous les jours. »
Avant que la situation ne s’aggrave, ce plan permet à Seattle de supprimer rapidement les campements. Les personnes vivant dans la rue doivent maintenant se débrouiller pour disposer d’une autre forme de refuge.
Cependant cette initiative ne plait pas aux habitants les plus libéraux de la ville, mais la maire de Seattle, Jenny Durkan, pense que c’est la seule façon de s’attaquer sérieusement au problème des sans-abri.
«Je pense que la philosophie était claire lors de la campagne électorale», a-t-elle déclaré aux médias locaux. « Je suis toujours convaincu que laisser la ville ainsi, dans des conditions inhumaines et dangereuses, n’est pas une stratégie positive sur le long terme. »
Seattle va dépenser 90 millions d’euros par an pour résoudre ce problème, en comparaison, San Francisco a dépensé 241 millions l’an dernier.
Selon le DailyWire, »récemment, un groupe a calculé le coût pour «mettre fin à l’itinérance» à San Francisco, et en a dégagé un montant incroyable de 12,7 milliards si San Francisco veut poursuivre sa politique actuelle consistant simplement à fournir un logement de remplacement à ceux qui dorment dans la rue… »
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