La revue médicale « Prescrire » a ajouté cette anéne 12 nouveaux produits à sa liste noire des
médicaments à éviter. Ces derniers sont jugés « plus dangereux qu’utiles« .
La nouvelle liste de « Prescrire »
Les médicaments en vente sans ordonnance peuvent comporter des risques. La revue « Prescrire » a dévoilé sa nouvelle liste, qui contient plus de 100 médicaments jugés peu utiles, voire dangereux, et qui sont à éviter car ils font courir des risques aux patients.
Pour la huitième année consécutive, Prescrire publie un bilan « des médicaments à écarter pour mieux soigner ». Ce bilan recense des cas de médicaments plus dangereux qu’utiles, à écarter des soins ➡️ https://t.co/ow0bOeBPjh pic.twitter.com/dje5AChAm9
ADVERTISEMENT — Prescrire (@RevuePrescrire) 28 novembre 2019
Cette année, ce sont 12 nouveaux médicaments qui ont été ajoutés à la liste. Le médicament « Ginkgo Biloba« , de Tanakan, donnés aux patients âgés avec des troubles cognitifs, est notamment cité. Il comporte en effet de forts risques d’hémorragies, de troubles digestifs, ou encore de convulsions…
Les médicaments qui peuvent être dangereux
Parmi cette liste, on relève aussi des sirops contre la toux, dont il est possible de se passer, comme Clarix Toux Sèche et Vicks sirop pectoral 0,15%. Ces antitussifs « exposent à des risques cardiaques » et des « réactions allergiques graves », explique la revue.
D’autres types de médicaments sont aussi cités, comme les argiles médicamenteuses qui sont contaminées au plomb. Elles sont notamment utilisées pour les troubles intestinaux. Ces argiles sont l’attapulgite (Actapulgite), la diosmectite (Smecta), mais également le Rennieliquo, le Bedelix à base de monmectite.
Cette liste de l’année 2020 recense en tout 105 médicaments, 92 étant vendus en France. Il est ainsi recommandé de ne pas les utiliser. Cette liste a été publiée sur la base d’analyses publiée entre 2010 et 2019, et est régulièrement actualisée.
Médicaments : des réactions parfois graves
Les médicaments de cette liste sont des « causes de mortalité, d’hospitalisations ou d’effets nocifs graves ou très gênants, largement évitables » dit la revue, qui ajoute que « Ce ne sont pas forcément de futurs « Mediator », au centre de scandales et de procès impliquant notamment une firme et l’agence du médicament.
Surtout si tous les acteurs de santé réagissent à temps ».
Parmi les nouveaux venus de la liste, les pastilles pour la gorge telles que Maxilase, peuvent donner des réactions allergiques parfois graves, et même mortelles. L’Agence du médicament souhaite ainsi les retirer de la vente libre en pharmacie. Un corticoïde, le tixocortol, utilisé en pulvérisation buccale, est également parfois à l’origine de réactions allergiques.
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