Nombreuses sont les femmes qui ne comprennent pas pourquoi la question de la contraception ne se pose que pour elles.
Entre pilule, implant contraceptif, stérilet ou diaphragme, ce sont en effet les femmes qui se soucient de cette question. À tel point que l’on se demande parfois si le monde de la recherche est essentiellement dirigé par des hommes. Pourtant, des chercheurs britanniques pourraient bien révolutionner le domaine de la contraception. Nous t’en disons plus dans cet article.
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Certes, les hommes ont souvent la tâche d’acheter les préservatifs, du moins s’ils sont responsables.
Néanmoins, rares sont les couples de longue durée qui continuent d’utiliser ces derniers pour de multiples raisons: coût, manque de praticité, diminution du plaisir, etc.La question de la contraception est alors bien souvent prise en charge par la femme seule.
Ne pas oublier la pilule, la prendre à heure fixe, subir ses effets secondaires —prise de poids, ballonnements, acné— constituent des contraintes vécues par 50% des françaises âgées de 15 à 49 ans.
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Des chercheurs de l’Université de Wolverhampton au Royaume-Uni sont peut-être sur le point de faire une avancée décisive qui pourrait déboucher sur la conception d’un contraceptif oral pour les hommes.
Ils viennent en effet de découvrir un moyen de rendre les hommes « momentanément infertiles », en stoppant la nage des spermatozoïdes.En théorie, si un spermatozoïde ne peut plus nager, il n’a aucune chance d’arriver jusqu’à l’ovule et donc de le fertiliser.
Les scientifiques viennent de découvrir des peptides —polymères d’acides aminés— capables de bloquer le fonctionnement des flagelles (ce qui permet la locomotion) des spermatozoïdes.Il suffirait donc de prendre ces peptides quelques heures ou quelques minutes avant un rapport pour rendre un homme temporairement infertile.
La bonne nouvelle, c’est que ces peptides pourraient être pris sous forme d’une pilule ou d’un spray nasal que les hommes utiliseraient avant le rapport sexuel.
Il suffirait d’attendre quelques jours pour que l’homme redevienne complètement fertile.[rsnippet id= »6″ name= »DFP/34009881/Article_3 »]
Le professeur John Howl, principal directeur de cette étude, affirme que les tests sur des animaux vivants pourraient commencer d’ici deux à trois ans. Si les études cliniques s’avèrent concluantes, une commercialisation pourrait être envisagée d’ici 2021! Courage les filles, plus que cinq ans à attendre, c’est rien!
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