La ministre de la Transition écologique a assuré qu’il n’y aurait pas de blackout cet hiver.
Ce jeudi 19 novembre, Barbara Pompili était invité sur BFMTV et elle a tenu à rassurer sur le fait qu’en cas de vagues de froid cet hiver, le réseau électrique tiendrait bon. Seules quelques coupures de courant localisées seraient à prévoir.
« Il n’y aura pas de blackout » cet hiver en France
Faut-il s’attendre à des coupures de courant cet hiver? Au printemps dernier, de nombreuses opérations de maintenance n’ont pas pu être effectuées dans les centrales nucléaires à cause de l’épidémie de coronavirus.
Ce jeudi 19 novembre, RTE devait faire un point sur la sécurité en approvisionnement.
Il y a plusieurs semaines, l’entreprise d’énergie avait alerté que la situation pourrait être « tendue » dans les mois d’hiver.Mais ce jeudi, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a tenu à rassurer sur le plateau de BFMTV : « il ne faut pas affoler les Français, il n’y aura pas de blackout » en France, avant de préciser : « si on a un hiver normal » dans « les moyennes de saison ».
Cependant, « s’il y a de grosses vagues de froid, il peut y en avoir » mais de façon localisés et ceux-ci « seront circonscrits et gérés.
(…) Tout cela est planifié », a-t-elle indiqué.« On a géré avec EDF pour replanifier les arrêts de centrales pour s’adapter à la demande », a déclaré la ministre, assurant que des mesures de régulation sont prévues en cas de vagues de froid. Si le réseau électrique est sous tension cet hiver, le gouvernement a signé des accords avec plusieurs entreprises industrielles pour qu’elles suspendent momentanément leur production.
La France serait « trop dépendante d’une seule énergie »
Barbara Pompili a expliqué que cette situation était notamment due à l’absence de décisions politiques sur les « économies d’énergie, c’est-à-dire de faire en sorte de ne pas gaspiller ». « Et notamment dans les logements. On a beaucoup de passoires. C’est pour cela qu’on fait beaucoup de travaux dans le cadre du plan de relance », a-t-elle indiqué.
Enfin, selon la ministre de la Transition écologique, notre système électrique est « trop dépendant d’une seule énergie, quoi qu’on pense du nucléaire ». « C’est pour cela qu’il faut qu’on diversifie le mix », a-t-elle ajouté.
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