La plus petite mère du monde, qui ne mesurait que 0,71 mètre, est décédée à l’âge de 44 ans.
Stacey Herald est née avec une ostéogenèse imparfaite, une maladie génétique rare qui entraîne un retard de croissance, des os fragiles et des poumons sous-développés.
La femme a laissé derrière elle son fils Malachi, 8 ans, ses filles Kateri, 11 ans, et Makya, 10 ans, et son mari Wil, 35 ans. La charmante famille vivait ensemble dans leur maison du Kentucky.
Stacey a choisi de devenir mère contre l’avis de son médecin, qui l’avertissait que son fœtus pourrait devenir assez gros pour lui écraser le cœur et les poumons.
Cependant, la femme courageuse a défié tous les pronostics quand elle a donné naissance à 3 enfants en seulement 3 ans. Malheureusement, ses deux enfants, Malachi et Kateri, ont hérité de la maladie de leur mère.
Le plus jeune des enfants, Malachi, est né prématurément le 28 novembre 2010 à sept mois, par césarienne, et ne pesait que 1,2 kilos.
Stacey, qui a reçu 34 points de suture pendant la procédure, s’est exclamé à l’époque: «C’est le plus beau garçon parfait que j’ai jamais vu. Tout ce que je veux, c’est rester à ses côtés.»
La mère de trois enfants a ajouté: «Malachi est né sans aucun os cassé.»
«Les personnes atteintes de cette maladie naissent souvent avec les bras et les jambes cassés, car nos os sont fragiles et peuvent être endommagés par l’accouchement.»
«J’ai expliqué qu’ils sont tous des bébés spéciaux, mais que les filles devront faire attention à Malachi jusqu’à ce qu’il soit un peu plus âgé.
«Quand nous avons découvert que Malachi avait ma maladie, c’était difficile. Mais nous savions que nous serions le meilleur soutien possible pour lui, car Kateri et moi avons déjà vécu cela.»
Stacey et Wil se sont mariés en 2004 après leur rencontre en 2000 au supermarché où elle travaillait. Et c’est grâce à son mari aimant que Stacey a réussi à s’occuper de ses enfants.
Mais elle a toujours joué un rôle actif en dépit de son handicap. Elle a allaité son fils et avait l’habitude de donner un bain à ses enfants et de changer leurs couches de son fauteuil roulant en utilisant une plateforme spécialement construite.
La nuit, c’était Wil, un vicaire stagiaire de 1,75 mètres, qui assumait la responsabilité des enfants.
«Tout ce que je ne peux pas faire, Wil le peut, a dit Stacey. «Il est doué pour se lever la nuit, changer les couches et nourrir les filles, il est vraiment une bénédiction.»
Elle avait particulièrement besoin de l’aide de Wil pour prendre soin de Mayka, qui avait déjà grandi de 30 cm de plus qu’elle à l’âge de 2 ans.
«Je ne peux pas l’arrêter physiquement si elle est contrariée. Elle est trop grande pour moi maintenant, alors Wil doit s’en occuper», a dit Stacey.
Cependant, malgré toutes les difficultés liées à l’accouchement et à l’éducation des enfants, elle aimait être mère, affirmant qu’elle se considérait comme un « miracle » et qu’elle savait que ses enfants « seraient aussi des miracles ».
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