Emmanuel Macron a annoncé la réouverture des lieux de culte à partir de ce week-end.
Les lieux de culte vont rouvrir ce week-end
Face à la colère des catholiques qui ont manifesté partout en France pour réclamer le retour des messes, le président de la République a annoncé ce mardi 24 novembre, la réouverture des lieux de culte à partir de ce week-end.
Autre bonne nouvelle pour les fidèles, la capacité maximale à l’intérieur des offices religieux qui a été fixée à 30 personnes va aussi être revue à la hausse, a déclaré la Conférence des Évêques de France (CEF) dans un communiqué, ce mardi.
Dans ce communiqué, il est indiqué que le président de la CEF, Éric de Moulins-Beaufort, a discuté avec Emmanuel Macron mardi soir, après son allocution, « suite à l’incompréhension manifestée par les catholiques et d’autres quant au nombre de 30 personnes autorisées à assister à une célébration publique ».
La capacité maximale dans les églises va être réévaluée
Le communiqué de la CEF précise que le chef de l’Etat est prêt à revenir sur la jauge qu’il avait mis en place et qu’une « jauge réaliste, tout en restant stricte, sera définie d’ici jeudi matin ». Celle-ci s’effectuera en deux étapes: une première jauge sera mise en place le samedi 28 novembre, puis elle sera réévaluée le 15 décembre, a informé la CEF.
La veille, la CEF avait déclaré être « déçue et surprise » par les annonces d’Emmanuel Macron. La CEF avait proposé au gouvernement d’autoriser un taux d’occupation des églises au tiers de leur capacité habituelle.
La jauge de 30 personnes maximum pour tous les édifices religieux sans distinction, est jugée par la CEF comme « irréaliste », « inapplicable », et « irrespectueuse de la réalité de la pratique religieuse des catholiques ».
« La période de l’Avent qui s’ouvre devant nous est un temps fondamental de préparation à Noël. Le rassemblement dominical constitue une étape essentielle pour les fidèles durant cette période », ont déclaré les évêques.
Une pétition avait même été lancée par le collectif « Pour la messe« dans le but de rouvrir les lieux de cultes pendant le reconfinement, considérant que le président de la République tenait « en otage la liberté de culte ». Le collectif demandait également au gouvernement d’instaurer des règles en fonction de la taille des églises et de la situation épidémique de chaque territoire.
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