Karl Lagerfeld, créateur de mode légendaire du XXe siècle, est décédé mardi à l’âge de 85 ans d’un cancer du pancréas.
Le créateur allemand est surtout connu pour son travail en tant que directeur artistique de Chanel, la maison de mode de luxe française. Il était un designer prolifique, également à la direction artistique de Fendi et de son label éponyme au moment de sa mort.
Dans de nombreux entretiens, le directeur créatif de Chanel et Fendi a déclaré depuis longtemps qu’il souhaitait faire incinérer son corps et éviter un service funèbre. Vendredi, la communauté de la mode et les amis proches de Karl Lagerfeld, se sont réunis pour assister à sa crémation en France.
L’une de ses amies de longue date, la rédactrice en chef de Vogue, Anna Winter, a assisté à l’événement en portant une robe en tweed Chanel noir et était accompagnée d’Amanda Harlech, une experte en création connue comme la bras droit et amie proche de Karl Lagerfeld, elle portait un voile noir en filet et une veste en laine noire.
Carine Roitfeld, ancienne rédactrice en chef de Vogue Paris et actuelle rédactrice en chef de CR Fashion book, était également présente dans une tenue noire. Trois semaines à peine avant la mort de Karl Lagerfeld, son label éponyme annonçait que Roitfeld et lui collaboraient à la collection Karl Lagerfeld automne 2019.
Karl souhaitait que ses cendres soient mélangées à celles de sa mère et à celles de Jacques de Bascher (son grand amour défunt).
« Ses souhaits seront respectés », a déclaré aujourd’hui une porte-parole de la marque de luxe.
Elle a ajouté que selon les souhaits de Lagerfeld: « Il n’y aura pas d’enterrement. Je préférerais mourir! Il n’y aura pas de cérémonie. »
« Les cendres de Jacques sont dans un endroit gardé secret avec celles de ma mère » Lagerfeld est cité dans la biographie sur l’emplacement de la dernière demeure de Bascher. « Un jour, nous y ajouterons mes cendres. Mais je ne veux pas d’enterrement, rien.
Je suis arrivé un jour, et un jour je partirai. Mais qu’on m’entende, il n’y a pas d’urgence. Je suis comme Madame Porgès, qui vivait à la Belle Epoque. Quand elle est morte, les gens disaient qu’elle était la seule survivante d’un monde dont elle ne faisait pas partie.
Eh bien, moi, c’est ça, ce monde, je n’en faisais pas vraiment partie (….). “
Ceux qui ont été invités à assister à la cérémonie intime ont été en mesure de satisfaire au moins quelques-uns des derniers souhaits et demandes de Karl Lagerfeld, qui était un perfectionniste notoire, avait en fait écrit un ensemble d’instructions qui dictait l’organisation exacte de son propre service funéraire.
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