À Paris se tient le procès du financement de campagnes électorales du Rassemblement National, ex Front National.
Dans cette affaire, l’État français est partie civile. Ce dernier a demandé le 27 novembre 11 millions d’euros de dommages et intérêts au FN, dans l’affaire des kits de campagne électorale qui avaient été remboursés par de l’argent public.
Les kits de campagne du RN
Le Front National est devenu le Rassemblement National en 2018. Le parti d’extrême droite est jugé pour complicité d’escroqueries et de tentatives d’escroqueries, mais aussi recel de biens sociaux. Ce qui pose problème ? Les kits de campagne de la campagne législative de 2012.
Ces kits sont composés de tracts, d’affiches, mais aussi de prestations telles que site web et services comptables. Ils étaient vendus un peu plus de 16 000 euros aux candidats RN par « Jeanne », qui est le micro-parti de Marine Le Pen. Le fournisseur était l’entreprise Riwal, détenue par Frédéric Chatillon.
Les « manœuvres » du RN
« Surfacturations », « prêts fictifs », « micro-parti », « coquille vide » cachant une « apparence d’activité bancaire », l’avocat de l’État ainsi que les procureurs ont ainsi monté un réquisitoire dur, expliquant les « manœuvres » du Front National de l’époque, pour « détourner les règles électorales ».
Le but ? Obtenir un remboursement de la part de l’État des dépenses de campagne de ses candidats.
La période concerne surtout les élections législatives de 2012.Les procureurs ont aussi requis 2 ans de prison ferme contre Frédéric Chatillon, qui est un proche de Marine Le Pen..
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