Selon de récents sondages nationaux,
Joe Biden a une avance de huit points sur Bernie Sanders, et de 11 points sur Elizabeth Warren. Le prochain débat démocrate est prévu pour le 14 janvier dans l’Iowa.
Une éventuelle nomination de Barack Obama à la Cour suprême
La Cour suprême comprend neuf juges qui sont amenés à statuer sur la constitutionnalité des lois en rapport avec des sujets majeurs dans le pays. La nomination des juges est politiquement stratégique et peut donner lieu à de longs débats.
L’ancien vice-président et candidat démocrate à la présidence pour 2020 a fait ce commentaire lors d’un événement de campagne à Washington, Iowa, samedi.
Un participant lui a demandé s’il proposerait la candidature de M.Obama pour siéger à la plus haute cour du pays.
M. Biden a répondu : » S’il acceptait, oui « . Si M. Obama est nommé – et confirmé par le Sénat – cela ferait de lui le deuxième président à siéger à la Cour suprême.La première, et la seule, personne à le faire est William Howard Taft, qui a été président de 1909 à 1913.
En 1921, le président Warren Harding le nomme dixième président de la Cour suprême. Il démissionne en février 1930 en raison de sa santé et meurt le mois suivant.Barack Obama n’est pas forcément emballé par l’idée
Barack Obama était autrefois avocat, mais il a abandonné tout cela après avoir servi deux mandats comme président.
Bien que M.
Obama n’ait pas exprimé publiquement son intérêt pour le métier de juge, sa formation juridique remonte à l’époque où il était à la faculté de droit de Harvard, où il est devenu le premier Afro-Américain à être nommé président de la Harvard Law Review en 1990.Avant de devenir président des États-Unis en 2008, il a également travaillé comme avocat spécialisé dans les droits civils et a enseigné le droit constitutionnel à l’université de Chicago avant de siéger au Sénat de l’Illinois et, par la suite, au Sénat des États-Unis.
« Quand j’ai terminé mes études de droit, j’ai choisi de ne pas faire de stage « , a déclaré M.
Obama au New Yorker en 2014.
« En partie parce que j’étais un étudiant plus âgé, mais aussi parce que je ne pense pas avoir le tempérament pour m’asseoir dans une chambre et écrire des opinions ». « J’aime la loi, intellectuellement », a-t-il ajouté.« J’aime résoudre ces problèmes, me débattre avec ces arguments.
J’aime enseigner. La salle de classe et l’engagement avec les étudiants me manquent. Mais je pense qu’être un juge est un peu trop monastique pour moi.Surtout après avoir passé six ans et ce qui sera huit ans dans cette bulle, je pense que j’ai besoin de sortir un peu plus.
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