Alors qu’en France les écoles vont rouvrir le 11 mai, l’
Italie ne semble pas se diriger vers une réouverture rapide de ses établissements scolaires afin que les enfants ne soient pas exposés aux risques de contamination par le coronavirus…
Le chef du gouvernement promet que les écoles rouvriront pas avant septembre
Lors d’une interview ce dimanche par un journal italien, Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien, a promis que les écoles ne rouvriraient pas avant septembre pour ne pas mettre la santé des enfants en jeu.
Il a déclaré: « L’école est au centre de nos pensées et rouvrira en septembre. Mais tous les scénarios préparés par un comité d’experts prévoyaient des risques élevés de contagion en cas de réouverture avant septembre des écoles. C’est la santé de nos enfants qui est en jeu« .
Les établissement scolaires sont fermés depuis le début du mois de mars en raison de la pandémie qui frappe l’Italie et qui a causé plus de 26.000 morts.
Le chef du gouvernement a ensuite expliqué que le pays travaillait sur un plan de déconfinement et de la réouverture des activités industrielles à partir du 4 mai.
Il a confié: « Nous travaillons pour permettre la réouverture d’une bonne partie des entreprises, du secteur manufacturier à la construction, à partir du 4 mai. Ce plan sera annoncé au plus tard au début de la semaine prochaine, mais les entreprises devront assurer un respect rigoureux des protocoles de sécurité comme la distanciation sociale ou le port du masque ».
L’Italie prépare aussi son déconfinement…
Giuseppe Conte a ensuite que son gouvernement souhaitait donné des informations claires à propos de tous les opérateurs économiques comme les bars, restaurants et autres activités touristiques afin de leur permettre d’adopter toutes les précautions utiles permettant un nouveau départ dans des conditions de sécurité maximale.
Le chef du gouvernement a ensuite détaillé ce qui se passera pour la liberté de déplacement qui est pour le moment exclusivement limité à l’intérieur des communes d’appartenance et liée aux seules exigences de travail et de santé qu’un citoyen doit confirmer par une déclaration sur l’honneur.
Il a expliqué: « nous mettrons en place des mesures moins rigoureuses. Nous ne sommes pas encore en mesure de restaurer la pleine liberté de mouvement, mais nous ferons en sorte de permettre davantage de déplacements tout en maintenant les garanties de prévention et d’endiguement de la contagion« .