Le parc national de Kaziranga, en Inde, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985.
C’est une réserve naturelle, qui abrite notamment deux tiers de la population mondiale des rhinocéros unicornes.
Cette race est aujourd’hui une espèce protégée, dont la totalité de la population est abritée par des parcs naturels de l’Inde et du Népal, dans le but de les protéger du braconnage.
En effet, leur corne se vend à pas moins de 5600 euros les 100 grammes, soit plus cher que l’or. De quoi attirer les personnes mal avisées, qui tentent de s’introduire dans les parcs afin d’abattre les animaux et récupérer leur corne…
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Ainsi, le gouvernement régional d’Assam, où se situe le parc de Kaziranga, a décidé de mettre en place une législation pour protéger les rhinocéros du braconnage : les gardes forestiers du parcs sont armés, et bénéficient d’une immunité s’ils viennent à abattre un braconnier menaçant la vie des animaux.
Bien entendu, les gardes ne sont pas autorisés à faire feu immédiat sur les intrus : ils doivent d’abord leur demander de partir, puis tout faire pour les arrêter avant d’avoir recours à leur arme.
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Cette mesure radicale a pour but de dissuader les personnes mal avisées. Cependant, certains braconniers prennent tout de même le risque et paient des autochtones pour s’infiltrer dans le parc.
Selon les chiffres communiqués par le parc lui-même, 23 braconniers ont été tués en 2015, et 17 rhinocéros ont été victimes de braconnage.
Si cette législation a vocation à protéger les rhinocéros, elle a aussi des limites : un enfant de 7 ans a reçu une balle perdue dans la jambe droite, qui a laissé des dommages permanents. Le parc a reconnu sa faute et indemnisé la famille de 2800 euros, soit près de 194 000 roupies indiennes.
Que pensez-vous des mesures prises par le gouvernement régional et le parc ? Sont-elles nécessaires ou bien exagérées ?
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