Le ministre de L’Éducation estime qu’« il y a plus de risques à rester chez soi que d’aller à l’école ».
Il assure qu’« il faut un contact avec l’école » parce que « les dégâts sociaux ou sanitaires seraient peut-être plus importants ».
« Il y a plus de risques à rester chez soi que d’aller à l’école »
Jean-Michel Blanquer s’est voulant rassurant en ce premier jour du déconfinement qui annonçait une première rentrée des classes. Invité d’Europe 1 ce lundi 11 mai, le ministre de L’Éducation a annoncé que pour les jours à venir, 20 % des élèves sont attendus sur les bancs de l’école. Un petit chiffre, qui reflète la réticence des parents à remettre leurs enfants à l’école.
Mais pour Jean-Michel Blanquer, « il y a plus de risques à rester chez soi que d’aller à l’école », selon les études de plusieurs pédiatres.
Le ministre de L’Éducation affirme que « les dégâts sociaux ou sanitaires seraient peut-être plus importants ».
« Vous avez des soins qui ne sont pas fait actuellement vous avez des enfants qui ont des problèmes alimentaires, des enfants qui connaissent des violences intrafamiliales.» a-t-il ajouté.
« Il faut évidemment être prudents, c’est pourquoi nous avons mis en place des protocoles sanitaires stricts. Le risque zéro n’existe pas. » Le ministre a également assuré que des masques avaient été « achetés pour l’ensemble de l’Éducation nationale ».
« Il faut un contact avec l’école »
Dans la suite de son entretien à la radio, Jean-Michel Blanquer est revenu sur ses propos dans le Journal du Dimanche, où il assurait vouloir que chaque enfant soit retourné à l’école « au moins une fois » avant fin mai.
Pour le ministre de L’Éducation, l’objectif est multiple. Il assure qu’« il faut un contact avec l’école ». « Il y a une dimension pédagogique, si on continue l’enseignement à distance, il faut qu’il soit patiné par une présence physique pour reprendre ce qui a été acquis« .
De plus, cette volonté de présence à l’école a également un objectif social selon lui. « Le principal souci, c’est de faire revenir les plus défavorisés, ceux dont on n’a pas eu de nouvelles, ils sont 4 %, les dégâts éducatifs et sociaux seront graves pour le reste de leur vie. Il fait rétablir le contact« , conclut-il.
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