Annecy : Des nouvelles de l’affaire Cédric Mahieu, jugé par la cour d’assises de Haute-Savoie pour avoir étouffé sa fille de trois ans pour « pourrir la vie » de son ex-conjointe Blandine Guilloux. Rappel des faits…
Nous nous rappelons tous de la terrible découvert survenue le 23 mai 2016 lorsque la police retrouvé le corps sans vie de la petite Léa, alors âgée de trois ans, au domicile de Cédric Mahieu ) Margencel dans le département de Haute-Savoie. Le père avait étouffé la jeune fille dans le seul but de gâcher la vie de son ex-conjointe.
En effet, Blandine Cailloux avait demandé le divorce après 11 ans de mariage car Cédric était alcoolique et la menaçait. Pour mettre sa fille en sécurité, la mère a donc décidé de demander la garde exclusive, une décision que l’homme n’a pas digéré…
La lettre remise à Blandine était pleine de haine.
Voici ce que l’homme a écrit alors qu’il était en fuite :
« Salut Blandine. Je suis très heureux aujourd’hui. Tu as dû apprendre la bonne nouvelle. Je t’avais dit de ne jamais toucher à Léa.
Mais tu n’as pas voulu m’écouter. Dommage, tu ne lui as pas dit au revoir. Tu as voulu une nouvelle vie. Maintenant, tu peux la refaire sans Léa. Aujourd’hui, ça doit être dur d’aller dans la chambre de Léa en te disant que tu ne la verras plus jamais.
Je ne te souhaite pas une bonne fête des mères puisque tu ne l’es plus. Comme je suis heureux de voir que tu vas pleurer tous les jours la mort de ta fille. Tu m’as forcé à faire ça. Je t’avais dit de ne jamais me séparer de ma fille. J’espère que tu vas bien souffrir avec la mort de ta fille.
Champagne ! Sois la plus malheureuse possible. Je ne regrette rien. Content de t’avoir fait vivre un enfer. »
Il évoquera en suite des regrets faces aux juges. Pour rappel, l’homme a noyé sa fille dans la baignoire de son domicile.
« Je n’ai jamais voulu tuer Léa. C’est après Blandine que j’en avais. Mon acte mérite perpétuité. Et même plus… » avant de se justifier son acte par la consommation excessive de drogues et d’alcool.
Un « burn-out » qui a valu la vie d’un enfant.
Suite à la demande de la garde de Léa par son ex-conjointe il a reçu une lettre de l’huissier en mai 2016 et ça a déclenché un court-circuit dans la tête de l’homme. Un psychologue a décrit l’homme comme fragile, instable et impulsif.
Cédric est né dans une famille de témoin de Jéhovah et il croit encore que la petite fille n’est pas morte et qu’elle repose dans « la tombe des souvenirs»…
Les juges devront prendre une décision ce jeudi pour l’avenir de Cédric Mahieu. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité…
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