Il est des pratiques qui paraissent d’un autre temps, et pourtant.
En Arabie Saoudite, une jeune fille a été condamnée à 6 mois de prison et 200 coups de fouets pour avoir dénoncé le viol dont elle a été victime !
Aussi étrange que cela puisse paraître, en Arabie Saoudite, les femmes doivent être accompagnées d’un chaperon de la famille lorsqu’elles veulent sortir en public. Une jeune fille est allée à l’encontre de cette règle de la Charia et a décidé d’aller rejoindre un ami toute seul, pour récupérer une photo.
Peu après, elle est tombée dans un guet-apens et a été victime d’un viol en tournante. Elle a décidé de ne pas se laisser faire et a dénoncé son viol en public et dans la presse.
Bien que ses attaquants aient été reconnus coupables et condamnés à une peine de dix mois à cinq ans de prison l’année dernière, elle a été condamnée à 90 coups de fouet car elle était avec un homme qui n’était pas un parent au moment des faits.
Le reste de sa peine a été infligé pour la punir de son acte « d’indécence » : celui de parler à la presse et de dénoncer le viol. Elle a été condamné à 6 mois de prison et 200 coups de fouets.
En confirmant cette décision, le tribunal général saoudien et le pays lui-même ont déclenché un tollé international. Amnesty International appelle d’ailleurs à réagir : « les tribunaux saoudiens n’ont aucun sens des priorités. Ils doivent protéger les victimes et ne pas les punir « .
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