L’application dénommée « Garde ton corps » est arrivée sur Paris depuis le 10 août.
Une application contre le harcèlement de rue
Cette application avait été tout d’abord mise en ligne à Aix en Provence il y a un an et demi. L’application avait été téléchargée plus de 8.000 fois dans cette ville. Au jour d’aujourd’hui l’application a été téléchargée plus 30.000 fois.
Le but de cette application est de lutter contre le harcèlement de rue. L’application permet aux femmes et aux hommes ne se sentant pas en sécurité dans la rue, de demander de l’aide rapidement.
La créatrice de l’application, Pauline Vanderquand a eu l’idée de créer « Garde ton corps » à la suite du témoignage de son amie, victime de harcèlement : « J’ai eu un vrai ras-le-bol, le lendemain je lançais le projet de l’appli, trop d’histoires de harcèlement me revenaient aux oreilles ».
Selon un sondage IFOP de 2018, au cours de leur vie, huit Françaises sur dix (81%) ont déjà été confrontées à au moins une forme d’atteinte ou d’agression sexuelle dans la rue ou dans les transports en commun.
L’application permet d’envoyer des messages d’alerte ou de trouver un abri
L’application « Garde ton corps » permet d’envoyer un message d’alerte et de trouver un endroit où se mettre à l’abri en cas d’urgence. Comment ça marche ? L’application est munie de 3 options principales :
« Je rentre » : Votre géolocalisation est alors transmise à l’application et à des contacts choisis en cas de problèmes.
« Lâche-moi » : Cette option permet de trouver rapidement un endroit où se mettre à l’abri aux alentours. En raison de la crise du coronavirus et du confinement, le lancement de l’application à Paris a été quelque peu retardée. Deux bars de Paris, situés dans le XXème arrondissements sont déjà recensés comme refuges.
« Aide-moi » : Avec cette fonction, un SMS sera envoyé à certains contacts qui seront informés de la situation ainsi que de votre localisation et de votre niveau de batterie.
Un autre avantage de l’application c’est sa gratuité : « Nous nous finançons en demandant une participation aux lieux refuges en échange de l’annonce de leurs événements. Nous allons développer de nouvelles options qui recenseront les soirées, les événements, des Safe Place » a déclaré Pauline Vanderquand à France Bleu.
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