L’hiver approchant, les médecins et spécialistes scrutent toutes les épidémies de virus hivernaux.
Pour le moment, ils se font rares et/ou peu virulents.
Les virus hivernaux aux abonnés absents
En tant normal, les virus hivernaux habituels que sont la grippe, l’otite, la gastro-entérite ou encore la bronchite font toujours l’objet de surveillance. Cette année, les spécialistes redoublent de vigilance.
D’après Santé Publique France qui tient des bulletins épidémiologiques, les premiers chiffres sont rassurants, et ces virus moins répandus que les autres années. La raison ? Le respect des gestes barrières.
Début octobre, la campagne de vaccination contre la grippe a débuté, avec en premier lieu les personnes fragiles. Près de 10 millions de personnes ont ainsi déjà été vaccinées, donc autant que sur l’ensemble de la saison hivernale de l’année dernière.
Ainsi, le grand nombre de vaccinations, ainsi la mise en place de gestes barrière et le port du masque, mais aussi le confinement, ont fait que pour le moment, le virus de la grippe se fait discret.
D’après les chiffres communiqués par SOS Médecin, la grippe est en effet quatre fois moins présente sur ce mois de novembre que sur celui de l’année 2019.
Otite, gastro, bronchite en baisse
Même constat pour les autres virus hivernaux : « On a une baisse significative, voire plus du tout, de gastro-entérites, de bronchiolites… Il n’y a pas non plus beaucoup d’otites. On voit très peu de gens atteints de ces pathologies hivernales qui, aux mois de novembre et décembre, remplissent les cabinets », d’après le Dr Leymarie, médecin généraliste.
La redoutée gastro-entérite est pour le moment deux fois moins virulent que l’année dernière. On notera cependant que ce virus a plutôt tendance à se développer autour du mois de janvier.
Pour la bronchite, les chiffres sont particulièrement parlants : son virus est trois moins présent que l’année dernière. La semaine dernière, elle représentait 191 interventions sur 10 000, contre 544 l’année dernière.
Durant l’été, après le premier confinement, la situation avait déjà bougé du côté des virus courants.
« Je n’ai pas vu un seul patient atteint de gastro depuis un mois », déclarait alors le Dr Leymarie, ajoutant que « (…) les maladies infectieuses virales ont quasiment disparu des cabinets. »
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