Le géant de l’achat de meuble en ligne américain Wayfair (l’équivalent d’Ikea en ligne) fait parler de lui mais de manière négative. Les employés prévoient de faire une grève suite à la décision de la société de vendre des meubles à un centre de détention pour migrants.
La nouvelle s’est répandue dans les médias sociaux grâce au soutien de personnalités telles qu’Alexandria Ocasio-Cortez, qui compare un centre de détention pour migrants à un camp de concentration nazi.
Les employés de cette multinationale ont donc décidé de se mettre en grève dès ce mercredi afin de protester contre la décision de vente de meubles destinée aux exploitants d’installations pour les enfants migrants détenus à la frontière américaine au sud du pays.
L’affaire en question est l’achat par BCFS, l’entrepreneur gouvernemental à but non lucratif chargé des centres de détention, cette vente serait estimée à 200 000 dollars (180 000 euros) de mobilier de chambre à coucher.
En apprenant la commande, plus de 547 employés ont signé une lettre demandant la cessation de la vente, citant leur « inquiétude et leur colère face aux atrocités commises à la frontière sud ».
« Ces deux derniers jours, nous avons appris que Wayfair s’était à nouveau engagé dans cette vente avec BCFS, un prestataire gouvernemental à but non lucratif gérant des camps pour migrants à la frontière sud », indiquait la lettre.
« Cette commande d’un montant de plus de 200 000 dollars (180 000 euros) est destinée à Carrizo Springs, au Texas, un établissement qui prévoit de s’équiper pour détenir jusqu’à 3 000 enfants migrants demandeurs d’asile légaux aux États-Unis », ont-t-ils poursuivi.point 267 |
« La détention des enfants et des adultes à notre frontière sud a été condamnée depuis sa mise en place, mais depuis l’accélération de la pratique en 2018 et l’augmentation du nombre de décès et de blessures résultant de cette accélération, nous avons assisté à une condamnation plus vive de l’Etat.point 285 |
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Les employés ont non seulement exigé la cessation des activités de BCFS, mais également la rédaction d’un code de déontologie régissant les ventes futures, afin de permettre aux employés de Wayfair d’agir conformément à leurs valeurs.
Répondant également par une lettre, la direction de Wayfair a remercié ses employés d’avoir exprimé leurs préoccupations tout en reconnaissant « l’importance de respecter la diversité des idées au sein de notre organisation et parmi notre clientèle ».
« En tant que détaillant, il est de pratique courante d’exécuter les commandes pour tous les clients et nous pensons qu’il est de notre devoir de vendre à tout client agissant dans le respect des lois des pays dans lesquels nous opérons. »
La réponse n’a pas plu aux employés et ils ont décidé d’organiser une grève en réclamant que les 200 000 $ devaient être reversés à des associations de bienfaisance.
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