L’une des figures de proue du mouvement des gilets jaunes, Christophe Chalençon, a été placé en garde à vue lundi 11 mai.
Une arrestation qui fait suite aux propos qu’il a tenu appelant à « vérrouiller Paris » et « tuer » le gouvernement à la sortie de confinement.
La révolte n’aura pas duré bien longtemps. Christophe Chalençon a été interpellé par la Brigade de recherches et d’intervention (BRI). L’homme fort du mouvement des gilets jaunes a été placé en garde à vue à Nanterre dans la foulée.
Un appel à « tuer » le gouvernement
Les faits qui lui son reprochés remonte au 3 mai. Sur Facebook, il appelle à « verrouiller Paris » et à « tuer » le gouvernement lors du premier jour de déconfinement le 11 mai. Un mandat de recherche avait été émis contre lui par le parquet de Capentras le 10 mai. Il ne s’était pas présenté à une convocation de la justice le 8 mai dernier.
Dans un message qui ressemblait à un appel au coup d’État, le forgeron de profession indiquait avoir le soutien de « généraux de l’armée » et « d’anciens militaires ».
« Portons ensemble le dernier coup de dague à ce pouvoir » avait-il déclaré
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Il est poursuivi pour « provocation à la commission d’atteinte volontaire à l’intégrité de la personne », « provocation à la commission de crimes et délit portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation » et « provocation à s’armer contre l’autorité de l’État ».
L’enquête à été confié à la police judiciaire de Montpellier.
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