Gérard Louvin et son mari Daniel Moyne sont accusés d’avoir commis des violences sexuelles sur des mineurs.
Le producteur Gérard Louvin et son mari Daniel Moyne sont visés par quatre nouvelles plaintes pour « violences sexuelles » sur mineurs, révèle Le Monde.
Il y a quelques semaines, Le Monde révélait que
vonjour.fr/le-neveu-de-gerard-louvin-porte-plainte-contre-le-producteur-et-son-mari-pour-viols-sur-mineur/">le neveu de Gérard Louvin avait déposé une plainte contre le producteur et son mari, Daniel Moyne. Olivier A.
, 48 ans, a porté plainte le 8 janvier contre le couple pour « viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant », « complicité de viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » et pour « corruption de mineur ». Gérard Louvin et son époux avaient vivement contesté les faits dans un communiqué de leurs avocats, quelques heures après la sortie de l’article du Monde.
« Messieurs Gérard Louvin et Daniel Moyne ont la preuve que leur neveu a été manipulé par des tiers peu scrupuleux, cupides et avides », avaient affirmé leurs avocats, Maitres Ayela et Bekerman. « Ils subissent aujourd’hui une double peine : celle d’être salis et jetés en pâture aux médias alors même qu’ils avaient déjà été blanchis par la justice ; et celle, plus préoccupante encore, d’avoir perdu un neveu qu’ils n’ont eu de cesse, à sa demande, de secourir et de porter tout au long de sa vie.
»
Un mois après le dépôt de plainte d’Olivier A, Le Monde révèle ce 9 février, dans une longue enquête, l’existence de quatre autres plaintes concernant Gérard Louvin et son mari. Me Dubuisson, qui s’occupe déjà d’Olivier A, a reçu les nouvelles plaintes.
Les faits de « violences sexuelles« qui y sont dénoncés sont aujourd’hui prescrits. « Cette accumulation de plaintes et la libération de la parole de ces victimes, trop longtemps muselée, fissure une omerta jusqu’à présent très solide, et leurs récits révèlent un même scenario de prédation du couple Louvin/Moyne« , déclare Me Dubuisson auprès du Monde.
Les avocats de Daniel Moyne et Gérard Louvin démentent les récits des plaignants, que Le Monde détaille dans son article. Ils dénoncent une « cabale ». Gérard Louvin déclare, auprès du Monde, que ce sont des « ragots tout aussi hallucinants que malveillants » et il se demande « si nous ne sommes pas en train de faire le procès de l’homosexualité. »
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