La vidéo de la caméra de police des officiers de Minneapolis arrêtant
George Floyd a été rendue publique lundi.
La vidéo de l’arrestation de George Floyd rendue publique
Les images ont été rendues publiques lundi après qu’un juge du comté de Hennepin a ordonné leur diffusion. Des organismes de presse, dont The Associated Press, avaient déjà visionné et écrit sur ces images, et ont également fait pression pour obtenir le droit de les publier.
La vidéo provient des caméras corporelles des anciens officiers Thomas Lane et J. Kueng. Les images montrent George Floyd suppliant les officiers alors qu’ils luttent pour le placer dans une voiture de patrouille dans les minutes précédant sa mort le 25 mai.
George Floyd, un homme noir menotté, est mort après que Derek Chauvin, un policier blanc, ait pressé son genou contre le cou de George Floyd pendant près de neuf minutes alors que celui-ci disait ne pas pouvoir respirer. Derek Chauvin est accusé de meurtre au second degré, de meurtre au troisième degré et d’homicide involontaire.
Trois autres officiers présents sur les lieux – Tou Thao, Lane et Kueng – sont accusés de complicité de meurtre au second degré et d’homicide involontaire. Les quatre officiers ont été licenciés le lendemain de la mort de George Floyd, ce qui a déclenché des protestations qui se sont répandues dans le monde entier et qui se sont transformées en un débat national sur la race aux États-Unis.
La mort de George Floyd a conduit à des réformes de la police locale
La police a été appelée dans une épicerie du sud de Minneapolis, où George Floyd était soupçonné d’avoir passé un faux billet de 20 dollars. La vidéo de Thomas Lane le montre sortant son arme alors que George Floyd ne montre pas immédiatement ses mains.
« S’il te plaît, ne me tire pas dessus, mec », dit George Floyd en pleurant. « Je viens de perdre ma mère, mec. Je suis vraiment désolé. »
George Floyd dit aux officiers qu’il ne résiste pas mais qu’il est claustrophobe et qu’il vient juste de se remettre du COVID-19. George Floyd plaide qu’il ne peut pas respirer, et dit « Maman » alors qu’il est maintenu au sol.
Les retombées de la mort de George Floyd ont conduit à des réformes de la police locale dans de nombreuses villes des États-Unis, notamment des réductions budgétaires, l’interdictions de recourir à l’étranglement, le démantèlement d’unités et le transfert de la responsabilité des urgences non violentes de la police.
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