Trois
chevaux ont été retrouvés morts selon le même mode opératoire, dans trois régions différentes et en l’espace de 9 mois.
Deux morts similaires signalées à trois jours d’intervalle
Le cas le plus récent remonte au 15 février dernier, au matin, un cheval a été retrouvé sans vie et mutilé dans le centre d’entraînement du Girouard en Vendée. Une enquête a été ouverte.
C’est son entraîneur Philipe Boutin qui a fait la macabre découverte alors qu’il commençait à soigner des chevaux du centre. Le trotteur de sept ans, nommé Démon du Médoc, a été découvert « avec sa couverture de protection et sans marques de coups violents apparentes ».
L’homme constate alors qu’il lui manque une oreille, sectionnée au ras du crâne.
Un ami chasseur lui confirme que ce n’est pas l’œuvre d’un autre animal. Philipe Boutin avait alors déclaré à France 3 :« Le cheval est sorti vendredi après-midi. Il devait courir ce weekend. Il était en grande condition. Le soir, il avait mangé vers 19h, tout allait très bien. On l’a retrouvé le lendemain matin mort dans son paddock et une oreille coupée jusqu’à la tête« .
Philipe Boutin a décidé de porter plainte contre X. Il pense que plusieurs personnes sont responsables de cet acte barbare. Il a déclaré que le cheval n’était « pas facile à approcher » et qu’il avait remarqué des « traces de glissade dans le champ ».
Cependant, trois jours plus tôt une même découverte macabre avait été faite au site pédagogique du lycée agricole de Château-Salins, en Moselle.
Les employés du lycée agricole de Château-Salins, en Moselle, avaient retrouvé le corps mutilé d’un cheval le 12 févier à 8 heures du matin.Le cheval âgé de quatre ans était installé à l’écurie active du lycée.
Il appartenait à un propriétaire privé, mais servait aux cours du lycée. Baptisé Gold des Luthiers, l’animal aurait reçu un grand coup sur la tête avant d’être mutilé.Une de ses oreilles avait été coupée.
Une première mort similaire datant de juin 2019 avait été signalée
C’est à Châtel-Guyon, dans le Puy-de-Dôme, en juin dernier, qu’une telle mort mystérieuse avait été pour la première fois signalée.
L’affaire n’a jamais été résolue.
La jument avait été retrouvée morte dans un pré, « avec un trou béant à la place de l’oreille droite« . Sa propriétaire, Clothilde Paret, avait alors déclaré : « Oasis était dans un pré de 70 hectares avec cinquante autres chevaux.La veille, tout allait bien ».
Elle avait également précisé que sa jument avait « encore de l’herbe dans la bouche » quand son cadavre a été découvert. « Elle a dû mourir sur le coup ».Suite à ces deux nouvelles morts mystérieuses, Clothilde Paret s’est exprimée et souhaite que les professionnels de l’équitation se mobilisent : « Tous les propriétaires savent ce que c’est que d’entretenir des chevaux. Si des abrutis s’amusent à commettre ce genre d’actes… Il n’est pas responsable de rester dans son coin ».
À lire aussi :
Un homme enregistre des chevaux qui ronflent en dormant au soleil