Depuis plusieurs mois maintenant, Ségolène Royal (alors ministre de l’écologie) et les professionnels du secteur des parcs aquatiques étaient en discussion.
Le sujet ? L’amélioration des conditions de vie des cétacés en captivité. Cela fait quelques années maintenant que les parcs aquatiques sont de plus en plus décriés et que les Français refusent de plus en plus que les mammifères marins soient retenus pour le divertissement.
Après 20 mois de négociations, les professionnels du secteur s’étaient engagés à réaliser d’importants travaux dans leurs structures, afin d’offrir à leurs animaux de meilleures conditions de vie. A condition qu’on leur promette la pérennisation de leur activité.
Seulement, Ségolène Royal a pris tout le monde par surprise : dans le texte de loi, officialisé le 6 mai dernier, l’amélioration des conditions de vie des cétacés n’est pas la seule mesure qui figure.
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En effet, ce nouvel arrêté interdit formellement : la reproduction des orques et des dauphins au sein des parcs, ainsi que tout achat ou échange de mammifères avec d’autres bassins à l’étranger.
Le but ? En finir, à terme, avec les parcs aquatiques qui retiennent les cétacés en captivité.
Outre ces deux mesures qui n’avaient pas été discutées, les parcs doivent également améliorer les conditions de vie de leurs animaux, comme initialement prévu.
En effet, ils sont tenus d’élargir les bassins (par exemple, le bassin d’un orque devra faire 3500m2 contre 800m2 actuellement), supprimer les effets sonores et lumineux stressants lors des spectacles, interdire le contact direct entre humains et animaux.
Enfin, ils doivent aussi recréer au mieux les conditions de vie naturelles des cétacés, en ajoutant aux bassins des vagues, des cascades et des zones d’ombre.
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Si toutes ces mesures sont une victoire pour beaucoup d’associations de défense des animaux, elles font aussi débat, et pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, les professionnels du secteur crient au scandale. Ils regrettent d’avoir passé des mois en négociation, pour finalement voir arriver des mesures dont ils ne savaient rien et qui visent à terminer leur activité.
Ensuite, même certains défenseurs de la cause animale grincent des dents : s’ils applaudissent l’amélioration des conditions de vie prévue, ils condamnent la mesure drastique d’interdire la reproduction des cétacés, pour plusieurs raisons.
Dans un premier temps, ils avancent que les dauphins et orques ont besoin de se reproduire. Ensuite, ils notent aussi qu’avec les pollutions de nos océans, faire reproduire ses espèces pourrait éviter leur extinction…
Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous content-e de savoir qu’il n’y aura plus de parcs aquatiques retenant des animaux en captivité dans quelques années ? Ou pensez-vous que ces parcs sont aussi utiles pour la vie animale ?
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