Contrairement à toutes les recommandations émises jusqu’ici, l’Académie nationale de médecine explique que le lavage à une température de 60 °C de nos masques n’est pas justifié.
Une recommandation à l’encontre des précédentes consignes
Nous sommes nombreux à avoir investi dans des masques en tissu, lavable et réutilisable, depuis que le port du masque est obligatoire dans de nombreux lieux (transports, boutiques, travail…).
Depuis plusieurs mois, les recommandations étaient claires : il faut laver les masques en tissu en machine à 60 °C minimum, au bout d’une journée d’utilisation. Une contrainte un peu pénible que nous étions sans doute nombreux à ne pas respecter…
L’Académie nationale de médecine doit en être consciente puisqu’elle a décidé d’assouplir les consignes.
Dans un communiqué publié le 7 septembre, elle explique :
« Les indicateurs épidémiologiques actuels laissant prévoir une situation épidémique prolongée, il devient nécessaire d‘intégrer le port du masque dans les gestes quotidiens en le rendant compréhensible, acceptable et routinier ».
Le lavage du masque en tissu
Alors comment laver votre masque ? Comme tous les autres vêtements, c’est-à-dire à la main ou en machine, avec de la lessive et à une température classique de 30 à 40 °C.
L’académie explique que les masques « sont réutilisables après chaque cycle de lavage-séchage tant que leurs qualités (maillage du tissu et intégrité des brides) ne sont pas altérées ».
Elle indique aussi qu’ils ne doivent pas être portés plus d’une journée.
L’Académie de médecine souhaite aussi « que l’obligation du port du masque, systématiquement associée aux mesures de distanciation, soit instaurée dans tous les lieux publics, clos et ouverts, selon des règles faciles à comprendre, à appliquer et à contrôler et qu’une information claire et simplifiée sur l’usage des masques soit largement diffusée. »
Elle se positionne clairement face aux anti-masques, expliquant que cette mesure de bon sens a été « initialement mal comprise dans sa signification altruiste et réfutée en raison de la pénurie de masques médicaux, puis décriée pour les dangers présumés d’une mauvaise utilisation, complexifiée par l’accumulation de normes injustifiées et de précautions excessives (…) vilipendée au prétexte fallacieux du manque de publications scientifiques attestant son efficacité.point 515 |
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