La communauté internationale se mobilise face aux explosions meurtrières de Beyrouth, même Israël, pourtant toujours officiellement en guerre avec le Liban.
Israël, toujours en guerre avec le Liban, lui propose son aide après les explosions meurtrières
La France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada ou encore l’Irak ont promis d’aider le Liban dans cette catastrophe. Les explosions à Beyrouth ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés ; environ 300 000 personnes se retrouvent sans abri et les dégâts matériels sont innombrables.
De façon plus inattendu, l’État hébreu a également proposé une aide humanitaire au Liban. Pourtant, Israël est toujours officiellement en guerre avec le pays. Ces derniers jours la tension était même remontée d’un cran entre les pays voisins et depuis des années, le Liban est une victime collatérale des tensions entre Israël et la Syrie.
Malgré tout cela, les ministères israéliens des Affaires étrangères et de la Défense ont annoncé dans un communiqué : « Israël s’est tourné vers le Liban par l’intermédiaire de contacts sécuritaires et politiques internationaux pour offrir une aide humanitaire et médicale au gouvernement libanais ».
« Israël n’a rien à voir avec cet incident »
Avec ces tensions entre les deux pays, Israël s’est dépêché de se dédouaner de toute responsabilité à l’annonce des explosions. Une source gouvernementale souhaitant garder l’anonymat avait affirmé à l’AFP : « Israël n’a rien à voir avec cet incident ».
Le mardi soir, peu de temps après le drame, le chef de la diplomatie israélienne, Gabi Ashkenazi, avait déclaré à la chaîne israélienne 12 : « Je ne vois pas de raison de douter des informations émanant de Beyrouth […] il s’agit d’un accident qui semble avoir été causé par un incendie« .
Le Premier ministre libanais a indiqué après la catastrophe que l’explosion avait été causée par un stock de plus de 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium, une substance chimique entreposée dans le port de Beyrouth.
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