Alors que l’Espagne et l’Italie sont les deux pays européens les plus touchés par le
Covid-19, l’explication viendrait peut-être d’un match de Ligue des Champions qui a été joué entre le FC Valence et l’Atalanta Bergame…
Un match de foot est-il à l’origine de la propagation du coronavirus en Europe ?
Ce 19 février dernier, le 8e de finale aller de la Ligue des Champions opposait le club italien au club espagnol. Le stade de l’Atalanta étant trop petit pour accueillir ce genre de rencontres, le 8e de finale avait donc eu lieu à Milan dans le mythique stade de San Siro.
Le match s’est disputé à guichet fermé avec 43.000 supporters Italiens et 2.500 supporters ibériques qui ont pris les transports et fréquentés les bars des alentours !
Une question se pose donc: est-ce que cette concentration de personnes a contribué à faire exploser le nombre de cas et de faire de Bergame l’épicentre de la pandémie de Covid-19 de l’autre côté des Alpes ?
Une hypothèse qui prend de l’ampleur…
D’après Fabiano Di Marco, le responsable du département pneumologie de l’hôpital Papa Giovanni XXIII de Bergame: « Mon point de vue : 40 000 Bergamasques se rendent à San Siro pour Atalanta-Valence le 19 février. En bus, en train, en voiture. Une bombe biologique… »
Pour Francesco Le Floche, un médecin immunologue italien, cette théorie est recevable, surtout si on parle de timing: « Un mois s’est écoulé depuis ce match, le timing est donc pertinent. Le regroupement de milliers de personnes, à seulement quelques centimètres les unes des autres, en exprimant sa joie, en s’embrassant, a pu favoriser la propagation du virus. Avec le recul, ce match n’aurait jamais dû avoir lieu… »
Le match retour de ce 8e de finale de Ligue des Champions s’était joué à huis-clos, mais peu après ces confrontations, une large partie de l’effectif du FC Valence a été testé positif au Covid-19, ce qui a pu faciliter une propagation du virus en Espagne !
L’avenir nous dira comment l’Europe est devenue l’épicentre de cette pandémie…
À lire aussi :