Alors que le Président de la République a pris la parole ce soir, que faut-il retenir ?
Nous sommes dans ce que nous avons appelé la deuxième vague…
Dans la salle des fêtes de l’Elysée pour cette interview avec Anne-Sophie Lapix (France 2) et Gilles Bouleau (TF1), Emmanuel Macron a commencé son intervention en disant « Nous sommes dans une situation préoccupante et qui justifie que nous ne soyons ni inactifs, ni dans la panique, nous sommes dans la deuxième vague« .
Il a continué en expliquant « Ce virus frappe toutes les catégories d’âge et il y a des formes très sévères à tous les âges. Il est dangereux et grave pour tout le monde. Ce virus il est dangereux et grave pour tout le monde, même si la moitié des malades en réanimation ont moins de 65 ans.
Ensuite, le chef de l’état a déclaré vouloir réduire les contacts privés, les plus dangereux et les plus difficiles à contrer. Le but est de réduire le nombre de cas de 3000 à 4000 pars jour car « là on peut le gérer ».
Pour ce faire, un couvre-feu va s’appliquer entre 21 h et 6 h du matin à la région Ile-de-France et à huit métropoles : Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, St-Etienne et Toulouse pendant 4 à 6 semaines.
Le chômage partiel réactivé
Lorsque les journalistes ont demandé ce qui était prévu pour les secteurs de la restauration, la culture, le sport et l’évènementiel, le président a dit que le chômage partiel à 100 % sera être réactivé et que des dispositifs supplémentaires seront mis en place dans les métropoles où le couvre-feu est installé.
En ce qui concerne la circulation, elle sera limitée aux stricts besoins des Français: « Nous allons continuer à travailler, nos enfants ont besoin d’être à l’école.
Pour tous ceux qui travaillent plus tard, il y aura une autorisation.Pour ceux qui ont des urgences sanitaires, il y aura des autorisations.
Il n’y aura pas une interdiction de circuler, il y a aura une stricte limitation aux bonnes raisons. On n’ira plus au restaurant, chez des amis, faire la fête » avant de préciser qu’en cas d’infraction à cette règle, une amende de 135 euros sera appliquée.En cas de récidive, elle s’élèvera à 1.
500 euros !Ensuite, le président a justifié que ces mesures n’étaient pas disproportionnées en disant « je crois à la responsabilité des citoyens. Mettre des règles, ce n’est pas infantiliser« .
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