Invitée sur le plateau de l’émission « Le Grand Jury », la présidente du Rassemblement National Marine Le Pen a fait part de son envie de se présenter en tant que candidate à la prochaine élection présidentielle de 2022.
Les envies de Marine Le Pen pour l’élection
Les journalistes et commentateurs politiques étaient nombreux à se poser la question : Marine Le Pen sera-t-elle candidate en 2022 aux Présidentielles ? Cette dernière a fait part de son choix sur le plateau de l’émission le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
Elle a déclaré : » J’ai été deux fois candidate à la présidentielle et je m’apprête à l’être pour la troisième fois.
Oui, j’ai envie d’être candidate. »Pour justifier son choix, elle a ensuite expliqué comment elle voyait les choses.
« J’ai surtout envie qu’on arrête avec la politique qui est menée.
J’ai envie qu’on arrête avec le chômage, qu’on arrête avec l’insécurité. J’ai envie que les agriculteurs arrêtent de se suicider. J’ai envie que les Français arrêtent d’être écrasés par les impôts.J’ai envie qu’on arrête de se battre pour défendre notre culture et notre identité, ce qui devrait couler de source.
J’ai envie que tout ça s’arrête. J’ai envie que nos idées arrivent au pouvoir », a-t-elle déclaré aux journalistes.Marine Le Pen : son avis sur l’actualité
Marine Le Pen en a aussi profité pour commenter les actualités françaises et internationales du moment.
Indiquant d’abord qu’elle souhaitait voir le voile interdit dans l’intégralité de l’espace public, elle a ensuite enchainé sur le Brexit, qu’elle considère arriver à sa fin, mais aussi sur la Turquie qui devrait selon elle être suspendue de l’OTAN suite aux récentes interventions.
Quant aux grèves SNCF, la présidente du Rassemblement National pense qu’elles ne sont « pas admissibles » en période de vacances scolaires.
Elle concède cependant que les cheminots ont « probablement raison sur le fond ».Enfin, elle s’est exprimée concernant les élections municipales de 2020. Marine Le Pen refuse de s’allier aux Républicains, estimant que le nouveau chef de file, Christian Jacob, était violent avec le Rassemblement national, plus qu’avec En Marche. Elle a cependant ajouté que des alliances locales seraient envisageables.
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