Vous vous souvenez de la série
Breaking Bad où l’on découvrait les aventures d’un prof atteint d’un cancer et de son élève qui se lançait dans la production de méthamphétamine afin de payer les frais médicaux du premier ? Dans cette histoire, il semblerait qu’un enseignant a bien trop regardé la série…
Deux profs de chimie américains arrêtés pour avoir produit de la méthamphétamine
Cette histoire s’est déroulée dans l’état de l’Arkansas (USA) à l’université d’Etat de Henderson, dans la ville d’Arkadelphia.
Au début du mois d’octobre une forte odeur émanait d’un bâtiment de l’université et a fait fermé l’établissement pour la journée.
La chargée de la communication de l’université, Tina Hall, a déclaré: « Il y avait une odeur chimique indéterminée. Nous avons donc fait fermer l’établissement pour des raisons de sécurité. Suite aux premières analyses nous avons détecté des niveaux élevés de chlorure de benzyle venant d’un laboratoire. »
Cette substance est utilisée pour fabriquer de la méthamphétamine et les deux professeurs présents dans le laboratoire, Terry Bateman, 45 ans et Bradley Rowland, 40 ans, ont été arrêtés et place en garde à vue pour expliquer ce qui s’était passé dans les locaux.
Des professeurs accrocs… à la série
Suite à cet incident le bâtiment de l’université est resté fermé jusqu’à la fin du mois d’octobre afin de faire des travaux d’assainissement.
Tina Hall a confié: « La sécurité de nos élèves et de notre personnel est une priorité, et nous continuons de collaborer avec les autorités afin de faire avancer l’enquête ».
Les deux professeurs, agrégés de chimie, ont été licenciés de l’université dès le 11 octobre jusqu’à ce que l’enquête soit terminée. Terry Bateman enseignait depuis 10 ans à la Henderson State University tandis que Bradley Rowland travaillait là depuis 5 ans.
Dans le cadre de l’enquête, un vieil article du journal de l’université publié en 2014 a refait surface. On pouvait découvrir que Bradley Rowland était fan de la série, il disait: « Breaking Bad était très juste d’un point de vue scientifique et a permis d’intéresser à la chimie une nouvelle génération, plus jeune. C’était une formidable publicité pour la discipline. »