Ce qui s’est passé à Dijon ces quatre derniers jours est inadmissible et intolérable.
Comment une ville peut-elle se transformer en zone de guérilla urbaine ? Quelles mesures l’État doit mettre en place pour lutter contre ces violences ?
Le ministère de l’Intérieur va étudier la possibilité d’expulser tout étranger impliqué dans les violences
Les images des affrontements qui ont eu lieu entre la communauté tchétchène et les habitants du quartier des Grésilles ont choqué l’opinion publique.
Laurent Nuñez, qui s’est rendu à Dijon ce mardi, a déclaré « il est important de rappeler que la justice est rendue par l’Etat » avant de confié qu’une enquête est en cours pour retrouver les auteurs de ces affrontements liés à une guerre des territoires.
Du côté de l’Élysée, le gouvernement à confiance en Christophe Castaner et Laurent Nuñez pour faire face à cette situation.
Le ministère de l’Intérieur a d’ailleurs indiqué que si des ressortissants étrangers sont impliqués dans ces troubles à l’ordre public, les services de l’Etat examineront systématiquement, dans le respect des procédures administratives et le cas échéant judiciaire, la possibilité de les expulser du territoire.Les interpellations commencent et ce n’est pas fini !
Alors qu’un jeune de 16 ans appartenant à la communauté tchétchène a été agressé par des dealers du quartier des Grésilles. Vendredi soir des membres de cette communauté s’en sont pris à un bar à chicha puis ils ont lancé des expéditions punitives dans les quartiers de la banlieue dijonnaise.
Ce lundi soir, des jeunes de la banlieue cagoulés et armés ont incendié du mobilier urbain et des véhicules pour intimider les Tchétchènes mais ils ont vite été calmés par les forces de l’ordre.
L’enquête judiciaire en cours a été ouverte pour « tentative de meurtre en bande organisée, dégradations et incitation à la violence ».
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